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vendredi 27 juillet 2018

LE SYNDICAT - Coupable d'être libre


Les titres inédits de l'album COUPABLE D'ETRE LIBRE du groupe LE SYNDICAT dont j'étais membre ont été réalisé entre 1995 (Coupable d'être libre, Que faut il faire ?...) et 1997 (Tout va pour  le mieux) à partir d'un 4 pistes. Ils n'avaient pas vocation à être publié sans trouver un producteur au préalable, surtout qu'internet n'existait pas à l'époque. On constate que l'ambiance est très différente de l'album intitulé Triste avenir...
 

Voici la liste des titres de l'album Coupable d'être libre :
 
01 - Présentation ; extrait à partir de 00:00
02 - La peste ; extrait à partir de 00:53
03 - Trop tard ; extrait à partir de 2:18
04 - Coupable d'être libre (version originale) ; extrait à partir de 3:53 
05 - G Funk ; extrait à partir de 5:50
06 - PSG ; extrait à partir de 6:25
07 - Monsieur Mito ; extrait à partir de 8:40 
08 - Rap animé ; extrait à partir de 10:22
09 - La vie n'est pas un film ; extrait à partir de 11:50 
10 - Que faut il faire ? ; extrait à partir de 13:27 
11 - Coupable d'être libre (2ème version) ; extrait à partir de 14:49
12 - Dilemme ; extrait à partir de 15:48
13 - Tout va pour le mieux ; extrait à partir de 17:14 
14 - La véritable histoire commence ; extrait à partir de 18:27 
15 - La peste (2ème version) ; pas d'extrait
16 - Que faut il faire ? (remix) ; pas extrait
17 - Coupable d'être libre (3ème version) ; pas d'extrait
   

Commentaires sur les titres :

01 - Présentation ; extrait à partir de 00:00

Le début de l'album est très intéressant pour celles et ceux qui aiment ou ont aimé les aventures de Superman puisque des assassinats sont relatés par le Daily Planet. Il faut admettre que Superman peut être dangereux pour un enfant en bas âge qui, croyant pouvoir voler avec une cape, saute d'un immeuble de plusieurs étages en se répétant jusqu'ici "tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles"... C'est d'ailleurs, dans ce même disque, faisant référence à des dessins animés, que j'avais utilisé la phrase d'une femme disant "je vais te tuer" pour la scratcher dans le titre n°2 intitulé La peste.

Concernant la musique, je l'ai réalisé en samplant la voix d'une chanteuse car pour la petite histoire, on ne parvenait pas à trouver une chanteuse. Pourtant, LE SYNDICAT avait cherché à de nombreuses reprises des chanteuses. Certaines filles nous faisaient attendre des heures sur le quai de la gare du RER C de Saint-Gratien et elles venaient rarement. Alors, pour mettre un peu de féminité dans nos morceaux, je samplais parfois des chants de femmes... Les filles semblaient plus sérieuses à l'école que dans la production musicale.

Concernant mon texte, voilà encore "des dépositions"... Si je compose, je fais des compositions, si j'oppose, je fais une opposition mais si je dépose, je ne fais pas de dépositions... Encore aujourd'hui, je me demande comment fonctionne cette étrange langue française et me demande pourquoi on voulait me faire apprendre l'anglais ou l'allemand alors que j'ai encore du mal à maîtriser cette langue et notamment son orthographe. Mais désolé pour les puristes si ce terme utilisé lors de mon adolescence n'était pas vraiment approprié.

 
02 - La peste ; extrait à partir de 00:53

Ce rap a été enregistré dans un studio, c'était notre premier enregistrement en studio. Pour la musique, j'avais pris la version instrumentale du titre Last Dayz du groupe ONYX. Désolé, je n'avais pas beaucoup de disques 33  tours ou de maxis à l'époque car il fallait aller d'Argenteuil à Paris Chatelet pour acheter des disques vinyles de hip hop ou de R&B et ce n'était pas gratuit. Sur cette musique, j'avais ajouté des sons de synthétiseurs par dessus pour rendre le refrain plus mélodieux. C'est d'ailleurs moi qui chantait au refrain mais j'avais ajouté un sample d'un chanteur américain qui chantait mieux que moi.

Concernant mon texte de rap, il s'agit là aussi d'une fiction même si elles s'inspirait en partie de plusieurs faits réels. Mais des fictions qui ne s'inspirent pas un minimum de faits réels, j'ignore si cela existe. C'est pour cela qu'il me semble important de différencier le domaine artistique du domaine juridique, par exemple.


03 - Trop tard ; extrait à partir de 2:18

Le mixage est de mauvaise qualité car la bass saturé que j'avais joué était trop mise en avant mais avec un 4 pistes K7, on ne fait pas la même qualité qu'avec un 16 pistes numérique et quand les sons sont mélangés, difficile de revenir dessus... Là aussi, j'ai joué la musique à partir d'un sample de batterie que j'ai au passage modifié.

En plus d'avoir fait la musique, c'était moi qui chantait au refrain.

Concernant mon couplet rap qui est encore une fiction, il se divise en deux parties : la première raconte l'histoire d'un jeune insouciant et la seconde évoque les dangers de cette insouciance. Mais, c'est moi qui rappe les deux parties dans l'extrait comme s'il s'agissait de deux personnes différentes... Le refrain va à l'encontre d'un proverbe car il y a des choses qu'on ne peut pas changer. De toute manière, s'il n'est "jamais trop tard pour bien" faire mais que "il ne faut jamais dire jamais alors, "il est trop tard pour bien faire".

 
04 - Coupable d'être libre (version originale) ; extrait à partir de 3:53 

Dans ce titre, j'ai entièrement composé la musique sans sampler une batterie d'un autre artiste ou d'un autre groupe. C'est encore moi qui chante le refrain et à cette époque, j'apprenais à faire des "tierces" car j'avais apprécié la façon de chanter dans le titre I got 5 on it du groupe LUNIZ. Pour celles et ceux qui ne connaissent pas le chant, c'est très difficile de faire des notes différentes quand on n'a pas l'habitude.

Bien évidemment, ce texte est une fiction ayant pour ambition de montrer que les différences entre les devoirs des militaires qui travaillent, notamment pour manger, et la volonté de certains criminels de s'en sortir sont parfois très minces. Ils ont même inventé la légion étrangère... Moralité, ce texte était une fiction même si je ne voulais pas aller au service militaire afin de me battre pour des corrompus dont la liste semblait interminablement s'allonger.

Dans mon titre plus récent intitulé Débattre avec un mort, je dis "je ne suis pas coupable d'être libre" car premièrement, le groupe LE SYNDICAT n'existe plus et deuxièmement, il s'agissait de toute évidence d'une fiction. Bref, je suis en vie et je n'ai pas de pistolet !


05 - G Funk ; extrait à partir de 5:50

Dans ce titre, j'évoque le G Funk mais ne connaissant pas la langue anglaise ou américaine, je parle surtout de l'ambiance rap de tendance musicale P-Funk s'inspirant de Funkadelic et de Georges CLINTON. Il me semble qu'il y a une différence entre le G Funk de Dr DRE (par exemple, le titre Let me drive avec Funkadelik..., rap que j''ai entendu la première fois sur Radio Nova), celui de WARREN G, celui de THA TWINZ, celui de PARIS avec l'album Guerrilla Funk (il suffit de voir le clip)... et mon couplet contient une référence à THA TWINZ dont j'ai scratché un passage de l'album CONVERSATION ("Back G Funk" dans Conversation #1). Or, comment ne pas faire le lien entre le P-Funk de Georges CLINTON et le rap G FUNK de ICE CUBE (Boyz n the hood) sans sampler la batterie de Bop Gun ? Dans cette chanson, j'ai écrit et chanté le refrain qui ne nécessite pas un niveau excellent en anglais et dont les paroles étaient inspirées de la chanson de de Positive Force intitulé We Got The Funk.         
 

06 - PSG ; extrait à partir de 6:25

Puisque plusieurs pistes sonnaient plutôt funk, là j'ai tout simplement samplé SNOOP DOGGY DOGG et mon pote en a profité pour faire l'éloge du PSG et des parisiens, à sa manière bien à  lui. J'espère ne pas être trop "vague" en déclarant que "Paris est magique". Si t'es fier d'être parisien... Moi, je trouve ce titre amusant surtout que je suis allé deux fois au Parc des Princes. On rigolait bien dans la tribune Auteuil mais c'était dans le virage. Par contre, on voyait mieux le match à la tribune Présidentielle mais l'ambiance était chiante, surtout quand on n'aime pas particulièrement regarder des matchs de football. J'aime bien la fin du titre avec le son de la voiture qui démarre et quoi de mieux pour continuer qu'un bon cartoon ? C'est mon pote DA COBAYE qui rappe principalement dans ce titre et j'ai diffusé ce titre avec son aimable autorisation.

 
07 - Monsieur Mito ; extrait à partir de 8:40

Le début du titre commence par la musique de WARNER BROS qui, de souvenir, était souvent diffusé lors de l'émission la Dernière séance d'Eddy Mitchell. Après, j'ai utilisé un sample d'une musique que je trouvais marrante, dont le disque vinyle m'avait été donné. En introduction, j'ai mis une introduction d'un vinyle 45 tours de HEIDI, nom que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître. A l'époque, il fallait souvent tourner la page pour suivre une histoire quand on était enfant et qu'on possédait des 45 tours. J'ai ajouté une batterie samplé par dessus la musique samplée mais le plus difficile était de trouver le sample car il faut en entendre des trucs avant de trouver le sample qui sort du lot. Des fois, je finissais même par apprécier des trucs qui au début me semblaient très étranges. Ca me fait penser au titre Dig This de HOCUS POCUS...

Concernant mon couplet rap, y'avait beaucoup de menteurs (le mot mito provenant de mythomanes) à Argenteuil mais certains étaient plus doués que d'autres dans ce domaine. Mais pour parler des mitos, j'ai moi-même inventé un mito parce que "Monsieur Mito" n'avait pas de chien se nommant Pluto mais ça allait bien avec l'ambiance dessin animé du titre. Bien évidemment, j'ai inventé "tout plein d'histoires" pour parler de Monsieur Mito...

Par rapport au contexte, à l'origine, il n'y avait pas une compétition d'être le plus gros caïd du quartier ou de la ville dans le rap et même la pochette du premier album de SNOOP DOGGY DOGG (rien que le nom...) était un dessin... L'humour était même autorisé et il suffit :
- de voir  les clips Skat trut de MC SKAT KAT datant de 1991 (vidéo non officielle), Blue chesse de UMC'S (vidéo non officielle) datant de 1991, TSR (Toilet Stool Rap) de Biz Markie (vidéo non officielle), Boom! Shake The Room (The street remix) de Dj Jazzy Jeff & the Fresh Prince, groupe qui auraient débuté dans les années 1980 pour ceux qui veulent parler de légitimité...
- d'entendre Histoire d'A de SLEO (titre extrait de la compilation Les cool sessions de Jimmy Jay dont le clip avait été diffusé par Rapline en 1993), Toutes les mêmes de New Generation MC dans Rapattitude (1990), Blonde ou brune de Créateurs uniques dans Rapattitude 2 (1992), Donne moi le micro (1993) après Je suis vex du groupe IAM (1992)...
- de voir qu'il était même possible de rapper pour l'album de Ghostbuster II comme Doug E Fresh qui aurait put donner des leçons de beat box...

Après 1995, on a pu voir Busta Rhymes reprendre seul le thème du dessin animé (dans Gimme some more) ou accompagné de B.Real, MethodMan, L.L.Cool J, Coolio dans le titre Hit Em High (The Monstars' Anthem), Eminem se déguisé en super héros dans Whithout Me... Déjà en 1994, un des rappeurs des FU-SCHNIKENS rappait comme un personnage de Cartoon en utilisant des onomatopées dans Breakdown ou Sum Dum Munkey (Album Nervous Breakdown). Quoi, des rappeurs français voudraient expliquer à Busta Rhymes comment il faudrait faire du rap alors que celui-ci rappait dans Sobb Story avec Leaders Of The New School en 1991 ?     

Mais s'il faut être un gangster ou un boxeur pour être un artiste reconnu parce que certains pensent que le ridicule tuerait, pas étonnant de voir une certaine médiocrité dans l'art français car un boxeur doué n'est pas nécessairement un bon artiste... Et un bon boxeur n'est pas nécessairement un bon sniper ou un bon aviateur capable d'esquiver des missiles... Un boxeur qui ne sait pas rapper, pas danser, fait des concerts pourris, n'a aucun style... ferait mieux d'aller sur des ring car c'est là que se trouve sa place et on verrait alors quel est son vrai niveau dans la discipline le concernant. Et avec leurs délirs de lascars, les types qui avaient du talent pouvaient rester en bas de la scène. Mais on aime tellement la médiocrité en France et l'incapacité de faire autre chose que de copier les américains ! La preuve, ils ont rien trouvé de mieux que de trouver Skyrock pour "représenter" le rap en France (avec le consentement de plein de rappeurs au passage et malgré l'histoire de cette radio...). Mais pour vraiment copier les USA, il faudrait faciliter le port d'armes parce 40 lascars ne font pas le poids face à une kalachnikov bien chargée... Et après, certains veulent réécrire l'histoire, s'approprier le rap et croire avoir une légitimité urbaine alors que je peux leur citer des noms de rappeurs dont ils n'ont jamais entendu parlé et qui rappaient mieux qu'eux au début des années 90 ou à la fin des années 80... Qu'ils essayent donc de rapper comme dans le deuxième couplet des FU SCHNIKENS dans Breakdown (remix) datant de 1994 (ça ressemble à du dessin animé dans le style) ou comme Bone Thugs N Harmony dans 1st of tha Month s'ils veulent ressembler aux voyous made in USA... Vouloir copier les américains sans faciliter le port d'armes et permettre la peine de mort, c'est faire les choses à moitié ! Quand tu joues le gangster à l'américaine mais que ta potentielle "victime" porte une arme comme aux USA, tu risques seulement de te prendre une balle en pleine tête et personne ne viendra pleurer sur ton sort.

Les clochards "représentent" davantage la rue que la plupart des rappeurs qui se prennent pour des américains du ghetto parce ces clochards y vivent et ne dorment pas dans le lit d'un confortable appartement... Alors, représenter la rue, rien à cirer ! De toute manière, moi, je suis habitué à vivre dans des impasses. Une fois, un jeune m'a dit qu'il voulait faire du rap de rue et bien, je lui ai dit d'aller dans la rue (là où il n'y a pas de studio d'enregistrement). Le rap de rue,  nous, on le faisait avec du beat box. J'ai trop étudié la langue française pour me prendre au sérieux et, en 2018, je suis encore plus fier de ce rap intitulé Monsieur Mito quand d'autres veulent se la jouer gros durs. Quand l'armée ou la police reçoivent l'ordre de faire taire les gros durs des cités, les gros caïds deviennent de gros bouffons et ça, je l'ai vu de mes propres yeux. Alors, je préfère jouer le pitre que le gros dur à qui l'on refuse de donner des cours de combat et à qui l'on refuse de porter des armes... Comprendra qui pourra ! Si c'est la loi du plus fort, pourquoi ne pas devenir fonctionnaire ?

Quand on doit sourire et dire que ça va bien parce qu'on est obligé par des agents de l''Etat au risque d'être placé en isolement, on s'en bat les couilles de vos fantasmes de lascars de merde ! Moi, je raconte des pitreries et j'ai pas besoin de jouer le gros dur... De toute manière, à moins de péter les plombs, je suis pas crédible dans ce registre.

 
08 - Rap animé ; extrait à partir de 10:22

Avec ce titre, on reste dans l'ambiance dessin animé puisque j'ai tout simplement samplé un dessin animé et certains passages comme avec "faisons-le" ou l'histoire du "problème technique". J'ai tout simplement ajouté une batterie samplée.

Concernant le texte, c'était encore une fiction mais l'ambition était de me moquer de certaines profs mais sans généraliser. On devait se coltiner leurs "interrogations" pendant des années, et ce rap ne dure pas plus de 2mn22. A mon goût, la punition n'est pas assez lourde.


09 - La vie n'est pas un film ; extrait à partir de 11:50

Après les dessins animés, voici que de mon siège je me retourne vers vous pour vous parler de cinéma tout en précisant que la vie qui n'est pas un film. La musique de James BOND est là pour rappeler que le cinéma peut parfois avoir une influence sur nos comportements mais s'il y a une "moralité" à retenir,  c'est que "La vie n'est pas un film". La batterie a également été samplé. Tout mon couplet est une fiction, inspirée cependant de reportages américains en hélicoptères pour traquer des voyous. On notera un petit clin d'œil au titre Victime de la mode de MC SOLAAR au début de mon couplet.

 
10 - Que faut il faire ? ; extrait à partir de 13:27

Ce titre date de 1995 et la vidéo (extrait) semble datée de 1997 mais je n'en suis pas certain... J'ai entièrement composé la musique mais me suis servi d'un élément programmé du synthétiseur. J'ai ajouté un scratch de chant. On voit dans ce titre que je ne crois pas que l'évolution scientifique est nécessairement une progression...

 
11 - Coupable d'être libre (2ème version) ; extrait à partir de 14:49

J'ai réalisé la musique à partir de deux samples (batterie et musique) en y ajoutant des sons de synthétiseur. Les paroles de la première version de Coupable d'être libre ont été un peu changé pour être adapté au style et à la vitesse de la musique. J'ai fait le rap et les chants.

 
12 - Dilemme ; extrait à partir de 15:48

Dans ce titre, aucun sample n'a été réalisé et la musique a été réalisé entièrement à partir d'un synthétiseur. Dans l'extrait, on entend un de mes couplets rap et le refrain que j'ai chanté. Quand on regarde le médiocre succès de l'album Mes 4 saisons de EXLIMES parlant notamment de choses positives, malgré tout le travail réalisé puis, l'intérêt suscité par le rap "Antisémite", on s'aperçoit que le dilemme invoqué dans ce rap n'était pas une invention. Nos chansons d'amour ou celles parlant de bien-être ne plaisaient pas mais plus on faisait de choses choquantes, plus cela attirait l'attention des gens. Or, qu'on le veuille ou non, être indépendant dans la production musicale implique des coûts pour l'achat de matériel or, les téléspectateurs et les auditeurs veulent du scandale et des choses à raconter... Le retour sur investissement et la capacité de continuer à faire du travail artistique en obtenant des gains appropriés, voilà tout le dilemme. Vu le prix des espaces publicitaires, il n'est pas étonnant que les quelques mass medias favorisent certains excès dans les comportements car pour vendre un produit ou un service, il est nécessaire d'en faire connaître l'existence.


13 - Tout va pour le mieux ; extrait à partir de 17:14 

J'ai composé la musique à partir d'un sample souvent utilisé dans le rap mais en y ajoutant de nombreux sons de synthétiseur. Dans mon couplet rap, je critique notamment Ménélik (mais pas seulement) et sa chanson intitulé Tout baigne car elle me faisait à la philosophie de Pangloss dans Candide de Voltaire. Connaissant un peu Bobigny en Seine-Saint-Denis, on n'a pas vraiment vu la même chose dans cette commune ou sinon il existe un quoi hyper "tranquille" là-bas que je ne connais pas. Peut être qu'il parlait de natation dans le cadre d'une piscine municipale. "Tout baigne même pour les gens qui se plaignent", c'est vraiment n'importe quoi quand il faut compter les centimes. Mais plus c'est débile, plus ça semble plaire. Finalement, peut être que Ménélik est un bon business man, d'ailleurs je l'avais rencontré dans une radio... Je suis né en France mais apparemment, j'ai plus de difficultés à m'intégrer en France que certains personnes nées en Afrique. Barak OBAMA, d'origine étrangère, a réussi là où les afro-américains implanté aux USA depuis des siècles n'ont jamais réussi... Moi pa complendle Flance, pays cé bizarle.


14 - La véritable histoire commence ; extrait à partir de 18:27

J'ai entièrement composé la musique sans utiliser de sample sauf pour les chants. On entend 1 9 9 6 au début... Ce rap/chanson interroge sur l'intérêt d'un progrès sans orientation. Ce n'est pas parce que les progrès matériels augmentent que la qualité des rapports humains s'améliore. Il y a une critique du nationalisme, non pas pour le fait qu'il rassemble des gens, mais parce qu'on ignore le motif qui rassemble tous ces gens, qui dans la réalité, passent beaucoup de temps à critiquer leurs voisins, leurs amis, leurs collègues... Mais on a vu récemment qu'un ballon dans une cage leur donne un motif satisfaisant de rassemblement.


15 - La peste (2ème version) ; pas d'extrait

Le remix a été réalisé en 1998 ou en 1999 à partir d'une musique que j'ai entièrement composé sans sample de batterie, chez un individu à qui j'ai acheté le séquenceur. Cette musique semble avoir inspiré certains artistes alors qu'il est évident scientifiquement que je ne suis pas connu du grand public.

16 - Que faut il faire ? (remix) ; pas extrait

J'ai réalisé la musique à partir de mon synthétiseur et d'un sample d'une batteries. J'ai réalisé les scratchs. Pas d'extrait diffusé pour que la vidéo dure 20 minutes.


17 - Coupable d'être libre (3ème version) ; pas d'extrait

J'ai réalisé la musique à partir de mon synthétiseur et d'un sample d'une batterie. J'ai effectué les chants en fond.
 
 
Texte modifié le 10/09/2018


Texte modifié le 05/08/2018

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