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lundi 6 août 2018

LE SYNDICAT

Vers 1993, le groupe Fifty Fifty voulait intégrer un autre rappeur du collège Joliot-Curie d'Argenteuil, (d'où fut issu un des DJ de NTM après le départ de DJ S). Durant une période, j'avais trouvé un nouveau nom de groupe de rap qui était KGB (pour Karim, Grégory, Brice car c'était les prénoms des 3 rappeurs qui commençaient à travailler en ensemble). Il faut dire qu'à l'époque, certaines jeunes s'amusaient à dire RATP pour dire Rentres Avec Tes Pieds et que se nommer KGB ne semblait pas moins grave que de se nommer THE POLICE, pour un groupe de rock.

Pour correspondre à la tendance antiraciste de l'école laïque, du hip hop de l'époque et de la sociologie d'Argenteuil, nous aurions été, avec KGB, un groupe black, blanc, beur. Mais, c'est Le Cobaye, un rappeur blanc, qui nous a finalement rejoint et avec lequel les anciens membres du groupe FIFTY FIFTY avons travaillé pendant des années. Mais, il nous fallait trouvé un nouveau nom de groupe et on a opté pour le nom LE SYNDICAT, je pense de mon côté que le choix de ce nom était inspiré de la lutte des classes.

Avant l'achat de mon 4 pistes, nous faisions des enregistrements sur K7 en une prise comme par exemple le Pouvoir Syndial ou encore Une Minute de Plaisir. Nous avions d'ailleurs joué ce dernier titre en 1994 ou 1995 au lycée Jean Jaurès à Argenteuil mais le son n'était pas d'une très bonne qualité. J'avais réalisé ce titre à partir d'un sample d'un disque FREEZE RECORDS sans savoir qu'il s'agissait du même son que Slam du groupe ONYX, d'une batterie d'un disque FREEZE RECORDS et d'un extrait du titre For the love of you de l'artiste Withney HOUSTON pour le refrain.

Etant DJ et composant à partir d'un synthétiseur et d'un sampler, j'avais décidé d'acheter un 4 pistes YAMAHA MT50 en mai 1995 afin de paraître moins amateur et pour améliorer la qualité de nos productions, notamment dans l'objectif d'avoir un public et de démarcher des producteurs.

De mai 1995 à septembre 1998, le groupe LE SYNDICAT a enregistré, à partir de ce 4 pistes, une multitude de titres mais il a fallut attendre l'arrivée des graveurs de CD pour compiler des albums en versions CD. L'album TRISTE AVENIR a d'ailleurs été gravé chez un de mes potes et avec mon groupe, nous avions tenté de donner un type d'ambiance sombre, à la mode Thriller... Après tout, Michael JACKSON avait venu énormément de disques avec ce titre. Cependant, l'albums COUPABLE D'ETRE LIBRE a une ambiances totalement différente.

Avant d'arriver à Argenteuil, je n'étais pas monothéiste car pour moi, les histoires de Dieu étaient de fausses légendes comme le Père Noël et ses lutins. De plus, nos maîtres de l'Education Nationale, à l'école primaire, nous enseignait les religions par le biais des guerres de religions ou par les nombreux excès de la monarchie de droit divin qui avaient justifié la Révolution Française et l'avènement de la République Française. Cependant, à partir de 1993 ou 1994, je commençais à m'intéresser à la religion car de nombreux rappeurs commençaient à parler du christianisme (2 BAL 2NEG, 2PAC...) ou de l'islam (Public Enemy, IAM...). A l'origine, ce sujet ne m'intéressait pas particulièrement mais, au collège Joliot Curie d'Argenteuil, une fille prénommée Soraya, si j'ai bonne mémoire, m'avait demandé comment tout ce qui nous entoure avait été créé... Personnellement, je ne m'étais jamais posé ce genre de questions. Alors, j'ai tenté de comprendre les religions et plus particulièrement le judaïsme, le christianisme et l'islam mais selon moi, s'il n'y avait qu'un Dieu unique dans ces 3 religions, il ne pouvait pas y avoir de messages contradictoires de la part d'un Dieu Omniscient. Si je précise cela dans cet article, c'est que dans certains de mes raps, je parle parfois de Dieu.

Lorsque nous avons fait ces enregistrements, il n'y avait pas de graveurs de CD dans le commerce et qu'internet n'existait pas en France. Quand on sait que certains ont publié les lettres de François MITTERRAND ou ses secrets médicaux après son décès, que les annotations de la Bible par Proudhon se sont retrouvés sur internet... je préfère donner ma version sur mon parcours artistique car je préfère lire une autobiographie de Charles DE GAULLE que des biographies réalisées par des commentateurs.

Vers 1999, nous avons décidé de changer de nom de groupe car un autre groupe se nommait Syndicate ou un truc du genre aux USA, je crois me souvenir. En France, ABUZ et MISTA D, dont j'avais auparavant samplé la batterie de Aux Armes dans la compilation L'invincible Armada (qui au passage contenait un sample d'IDEAL J) avait nommé en 1999 leur disque Le Syndikat.

Nous avons opté pour le nom propre LES PARIAS puis nous avons enregistré 3 titres dans un studio d'enregistrement qui sont : PrésentationL'Affrontement et Mort pour la république. Dans le titre L'Affrontement enregistré en studio, on entend le nom LES PARIAS au refrain, contrairement à la première version (dans l'album TRISTE AVENIR).

En plus de deux vidéos amateurs (extrait Que Faut il faire ?), quelques concerts, quelques passages radios, le groupe LE SYNDICAT a donc existé de 1994 à 1999 et a réalisé plus de 70 titres dont voici quelques extraits :

LE SYNDICAT - Coupable d'être libre
LE SYNDICAT - Elimine les nazes
LE SYNDICAT - La troisième guerre mondiale
LE SYNDICAT - Triste Avenir

Mais il y a eu une période de transition entre LE SYNDICAT et LES PARIAS. A ce sujet, voir l'article Du groupe LE SYNDICAT au groupe LES PARIAS.  

lundi 30 juillet 2018

LE SYNDICAT - Elimine les nazes


Les titres inédits de l'album ELIMINE LES NAZES du groupe LE SYNDICAT dont j'étais membre ont été réalisé entre 1995 et 1997 à partir d'un 4 pistes. Ils n'avaient pas vocation à être publié, surtout qu'internet n'existait pas à l'époque. Selon moi, cet album a été réalisé uniquement pour nous faire plaisir et pas pour être commercialisé. Mais comme internet existe désormais et que la question des droits d'auteur semble une question accessoire, il faut faire avec. Donc, je voulais faire entendre aux moralistes quelques extraits afin qu'ils réfléchissent bien avant d'interpréter littéralement mes textes de rap...
 
Avant de commenter chaque titre, il me paraît nécessaire de situer le contexte géographique et historique puisque à l'époque je vivais à Argenteuil dans le Val d'Oise où les commerces avaient disparus à force de se faire braquer, où la police tardait à venir quand elle avait le courage de venir, où les agents de la BAC ressemblaient à des cowboys ou à des lascars avec des brassards, où des guerres de territoires avaient lieu entre cités voisines (notamment Epinay-Sur-Seine ou Saint-Gratien), qu'il fallait mieux se balader en bande ou avoir des armes sur soi, où des types avaient de gros pitt bull... Par exemple, pour aller à Paris, il fallait prendre le RER à Saint-Gratien mais les types des Raguenets (Saint-Gratien) y squattaient souvent. Une fois, mon pote (rebeu) et moi avons été agressé à Gennevilliers par 4 rebeus majeurs dans le RER durant la période du ramadan et j'ai eu un couteau sous la gorge avant qu'on me vole un manteau... Un des agresseurs voulait que je descende avec eux et bien évidemment, personne ne bougeait dans le train car c'était chacun pour soi. "Tant pis pour lui, mec..." comme disait Kery JAMES. C'est à partir de cette agression que je suis devenu favorable au rétablissement de la guillotine et que je me baladais souvent avec des couteaux sur moi. Je me baladais avec des types armés de pistolets grenailles. En pleine nuit, par exemple, j'ai cru qu'un type avait tiré dans notre direction et j'ai entendu une balle passée. C'était l'époque de MENACE II SOCIETY puis de LA HAINE et certains se croyaient dans des films. Mais l'Education Nationale en rajoutait une couche avec sa révolution sanguinaire...Quand les Raguenets (Saint-Gratien) voulaient faire leur merdier à Joliot-Curie (Argenteuil), les types de la ZUP d'Argenteuil, de Balmont... venaient à plus de 100 aux Raguenets à Saint-Gratien. Lors de la manifestation contre le CPE (je crois), on y allait pour gueuler "Argenteuil" et je ne savais pas autre chose de cette manifestation. Alors, le mec pouvait être balaise en boxe, ça lui servait à rien. Et moi, pour calmer mes nerfs, je faisais du rap. Voilà ma version très courte concernant le contexte de cet album. Mais quand DISIZ LA PESTE rape J'pète les plombs et que j'entends la phrase "mais attends toi, tu viens de quel quartier, quelle téci...", ça me fait rire mais ça ressemblait à cela en beaucoup moins marrant, en plus de nombreux contrôles d'identité quand on sortait. Contrôler deux fois par la police en une journée, j'ai connu et pourtant, j'ai une tête de blanc... 

Bien évidemment, dans la vidéo, il n'y a que des extraits où j'apparaissais.  


01 - Le retour

J'ai effectué la musique à partir de plusieurs samples en y ajoutant des sons de synthétiseur. Par rapport à la violence de cet album inédit, on voit que j'ai lu l'Ancien et le Nouveau Testament de la Bible. Quand certains dénoncent la violence du rap, ils feraient mieux d'étudier l'Ancien Testament qui m'a beaucoup inspiré. Certes, il n'est pas écrit que les "corrompus empestent" mais il y a des passages bien plus "hardcore". Et bien évidemment, je parle de Marat... "C'est par la violence que l'on doit établir la liberté", ça fait penser à 1789, vous ne trouvez pas ?

 
02 - Le somnifère

J'ai entièrement réalisé la musique mais j'ai ajouté un sample de saxophone.

Ce qu'on vivait ne semblait pas intéresser les médias et quelques rappeurs décrivaient mieux ma réalité que certains journalistes. Je ne comprenais pas l'absence de liens entre la télévision et ma réalité. Plus tard, quand j'ai vécu à Paris, j'ai vu une toute autre ambiance et les policiers étaient même polis, comme si certains journalistes n'osaient pas aller dans certaines banlieues. On m'avait dit que des journalistes s'étaient fait voler leur matériel en venant à Argenteuil alors, les choses graves pouvaient éventuellement se lire dans les colonnes Faits divers du Parisien édition du Val d'Oise. Tant que la capitale Paris n'était pas touchée par les racailles puis les terroristes, les journalistes en avaient rien à cirer. Mais c'est dans les "zones de non-droit" où la police n'allait plus que les délinquants sont devenus de plus en plus dangereux et que les salafistes ont commencé à faire leurs affaires. Alors, la télévision ressemblait à un somnifère, un truc qui nous raconte des histoires pour nous endormir. Le thème n'est pas original car il avait déjà été traité par SENS UNIK dans le titre Tue ton poste dès 1992.


03 - Elimine les nazes

J'ai réalisé la musique en utilisant un sample de batterie et un sample de violons. J'ai également effectué un scratch d'un type que j'ai rencontré plus tard... Ce titre est important pour la suite parce que j'ai commencé à travailler avec "Mehmehd" à cette époque. A l'époque, je détestais Jacques CHIRAC et j'avais de bonnes raisons car je ne voulais pas faire le service militaire et prendre le risque de mourir pour des corrompus. Je voulais même prendre la place à Chirac en "bon révolutionnaire" hostile à l'aristocratie, croyant qu'il suffisait d'avoir des "principes simples" pour diriger une société complexe mais après tout, c'est ce qu'on nous enseignait. IAM en plaisantant, rappait Le nouveau Président... Déjà, si les agents de l'Etat connaissaient leurs "principes simples" et la Constitution, on pourrait commencer à parler d'Etat de droits... Mon texte est assez minable mais c'était pas pour être diffuser...


04 - La nouvelle mafia

Pas d'extrait. J'ai réalisé la musique à partir de deux samples et d'un scratch.


05 - Rôti de poulet

J'ai utilisé un sample de 2PAC et j'ai ajouté des sons de synthétiseur et des scratchs. On entend un extrait de film dans le titre... De mon côté, j'ai voulu raconter une fable de type Jean de La FONTAINE mais version urbaine... puisque mes professeurs de français m'expliquaient que c'est ainsi que Jean de La Fontaine procédait pour échapper à la censure royale. Mais le titre pourrait faire penser au titre Sacrifice de poulets du groupe Ministère Amer. Ce titre n'avait pas pour ambition d'être publié et depuis cette période, j'ai vu comment on vivait à Paris. Alors, chez les hommes comme chez les animaux, il ne faut pas généraliser.


06 - Le territoire des ombres

Pas d'extrait car excès de réverbération. Au début, on en mettait trop. J'ai composé la musique à partir d'un sample de batterie.
 

07 - Un homme à abattre

J'ai composé la musique à partir d'un sample de batterie et d'un sample d'un son d'animal. Mon couplet était aussi stupide que le refrain mais c'était un titre inédit qui n'avait pas pour ambition d'être publié. Dans mon couplet, j'évoque FARAKHAN que je pensais être raciste après avoir entendu le titre Blanc et noir du groupe NTM. A l'époque, il était bien vu, même dans les cours, de relater les attentats contre Hitler... Puis, j'ai étudié ce que racontait Jean-Marie LE PEN dans de nombreux détails ainsi que Louis FARAKHAN et en fait, c'était très loin des caricatures qu'on pouvait entendre. Concernant Louis FARAKHAN, j'ai lu plusieurs traductions qui ne font pas de lui un personnage raciste et si les traductions sont bonnes, ce dont je doute, c'est beaucoup plus subtiles (un peu comme avec Jean-Marie LE PEN). Donc, mon couplet, écrit il y a plus de 20 ans, est pourri mais j'étais adolescent et influençable. Je préfère lire les commentaires de l'auteur aux commentaires des commentateurs des commentateurs... En théorie, je ne devrai même pas commenter un rap qui ne m'a apporté aucune tune. Après, est ce qu'on a le droit d'évoluer ? C'est une bonne question ! Il me semble que si l'on ne pouvait pas évoluer, les femmes ne pourraient pas voter en application de la déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789 et qu'il faudrait même rétablir le suffrage censitaire mais je laisse aux historiens le soin de se prononcer sur ce sujet qu'ils devraient maîtriser mieux que moi... Ce qui est intéressant, c'est qu'un jour un professeur de français débattait avec des élèves qui étaient contre Salman RUSHDIE à cause de son livre Les versets sataniques et elle leur reprochait de ne pas avoir lu son livre. Je trouvais son argument valable mais combien d'instituteurs, de professeurs, et d'enseignants ont vraiment pris le temps de lire du Louis FARAKHAN, du Jean-Marie LE PEN, du Adolf HITLER, du Joseph STALINE... sans se limiter à des extraits ?   

 
08 - Happy birthday

Pas d'extrait. J'ai composé la musique en rejouant la musique d'Happy Birthday à certains passages. Elle a été enregistré pour quelqu'un. Je m'amusais à raconter des conneries mais cela ne vous regarde pas car c'est un inédit de chez inédit.

 
09 - Noël marqué par la tristesse

J'ai fait la musique à partir du sample d'un beat. Le début me plaît bien car j'indique l'année de l'enregistrement (1995). Je prononce mal le mot "commune" mais ce n''était pas pour être publié comme vous le savez. "Les enfants veulent des grenades et des flingues... le monde est devenu dingue", que dire de plus ?

 
10 - Le dernier train

Pour ce titre, j'ai utilisé plusieurs samples dont un sample de batterie en y ajoutant des sons de synthétiseur. Il s'agit d'une fiction inspirée de mon agression dans le RER C que j'ai évoqué en introduction. J'ai connu plusieurs agressions et des fois, je devais fuir mais des fois, ce sont mes agresseurs qui devaient fuir. A force de vivre avec des gens violents, mythomanes, armés..., on finit par s'adapter mais à la base, je suis quelqu'un de très gentil mais j'étais trop gentil pour voir du danger.


11 - Par crainte de représailles

J'ai réalisé la musique à partir d'un sample de batterie et j'ai effectué quelques scratchs. Là aussi, il s'agit d'une fiction mais inspirée de mon vécu. Comme la police ne voulait pas se déplacer ou tardait à venir dans certaines cités, comme à Argenteuil, des bandes se formaient et quand cela ne suffisait pas, certains s'armaient. C'est la crainte de représailles qui poussait certains à être armés. Dans ma fiction, l'individu voulait devenir médecin mais son quotidien l'empêcha de prendre cette orientation. Dans la réalité, j'avais connu un type qui avait des diplômes mais qui ne trouvait pas de travail et finissait par vendre de la drogue. Moi aussi, j'ai des diplômes mais quand il n'y a pas de places pour tout le monde et que les sociétés de recouvrement ou les huissiers font du harcèlement, on essaye de trouver des solutions. Qui a envie de dormir dehors dans le froid ? Pourquoi pas faire un rap choquant, histoire de faire du buzz, non ??? C'est facile de juger quand on a un emploi stable avec le petit confort que le crédit permet d'obtenir mais quand on voit certaines situations et qu'on a aucune solution à proposer, on est moins tenter de juger à la va-vite. Cela ne veut pas dire que je cautionne tout et n'importe quoi. Et si on inversait les situations car des fois, je connaissais mieux les théories du droit que certains magistrats... Pour ma part, je n'ai jamais été un gros délinquant mais rien qu'en parlant poliment, sans injure, ni menace, je pouvais effrayer l'administration et des fonctionnaires armés. Dans les quartiers de la banlieue nord de Paris, c'était souvent la loi du plus fort et il était préférable d'avoir une famille nombreuse, ce que je n'avais pas. Alors, je me suis dit plus tard, puisque c'est la loi du plus fort, autant avoir des diplômes et travailler pour ceux qui ont le droit de porter des armes, de perquisitionner, de balancer des bombes... mais hélas, ils ne voulaient pas de moi. Est ce que ma volonté d'être juste, équitable et loyal leur posait problème ? Et finalement, est ce pour cela qu'ils ont inventé le RSA et d'autres aides ?

 
12 - Le somnifère remix

Pas d'extrait. J'ai composé la musique à partir de samples et de sons de synthétiseurs. J'ai ajouté quelques scratchs et des chants au refrain. Mais la qualité sonore ne me plaît pas.


13 - REPRESENT

Pas d'extrait. Ce titre contient plusieurs samples.


14 - LIBERTE EGALITE FRATERNITE
 
Pas d'extrait. Ce titre était initialement dans mon album perso. J'avais fait la musique à partir d'un sample de batterie. A la fin, je parle encore de la révolution et de 1789... Je crois qu'étudier la révolution française pendant plusieurs années m'a perturbé psychologiquement... Ils m'ont rendu "malade" avec leur incessante étude des révolutions...  


Et pour conclure par rapport à cet album, comment connaître la réalité sans s'y confronter ? En croyant tout ce que raconte les journalistes et les spécialistes s'exprimant à la télévision ? Le problème, justement, c'est que beaucoup de mes textes de raps, notamment dans mes albums perso, s'inspiraient des livres d'histoire et des journaux pour parler d'événements internationaux. Je conservais même des journaux qui avaient inspiré certaines de mes fictions. Mais, plus on est nomade, moins on accorde de l'importance à la télévision...

vendredi 27 juillet 2018

LE SYNDICAT - Coupable d'être libre


Les titres inédits de l'album COUPABLE D'ETRE LIBRE du groupe LE SYNDICAT dont j'étais membre ont été réalisé entre 1995 (Coupable d'être libre, Que faut il faire ?...) et 1997 (Tout va pour  le mieux) à partir d'un 4 pistes. Ils n'avaient pas vocation à être publié sans trouver un producteur au préalable, surtout qu'internet n'existait pas à l'époque. On constate que l'ambiance est très différente de l'album intitulé Triste avenir...
 

Voici la liste des titres de l'album Coupable d'être libre :
 
01 - Présentation ; extrait à partir de 00:00
02 - La peste ; extrait à partir de 00:53
03 - Trop tard ; extrait à partir de 2:18
04 - Coupable d'être libre (version originale) ; extrait à partir de 3:53 
05 - G Funk ; extrait à partir de 5:50
06 - PSG ; extrait à partir de 6:25
07 - Monsieur Mito ; extrait à partir de 8:40 
08 - Rap animé ; extrait à partir de 10:22
09 - La vie n'est pas un film ; extrait à partir de 11:50 
10 - Que faut il faire ? ; extrait à partir de 13:27 
11 - Coupable d'être libre (2ème version) ; extrait à partir de 14:49
12 - Dilemme ; extrait à partir de 15:48
13 - Tout va pour le mieux ; extrait à partir de 17:14 
14 - La véritable histoire commence ; extrait à partir de 18:27 
15 - La peste (2ème version) ; pas d'extrait
16 - Que faut il faire ? (remix) ; pas extrait
17 - Coupable d'être libre (3ème version) ; pas d'extrait
   

Commentaires sur les titres :

01 - Présentation ; extrait à partir de 00:00

Le début de l'album est très intéressant pour celles et ceux qui aiment ou ont aimé les aventures de Superman puisque des assassinats sont relatés par le Daily Planet. Il faut admettre que Superman peut être dangereux pour un enfant en bas âge qui, croyant pouvoir voler avec une cape, saute d'un immeuble de plusieurs étages en se répétant jusqu'ici "tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles"... C'est d'ailleurs, dans ce même disque, faisant référence à des dessins animés, que j'avais utilisé la phrase d'une femme disant "je vais te tuer" pour la scratcher dans le titre n°2 intitulé La peste.

Concernant la musique, je l'ai réalisé en samplant la voix d'une chanteuse car pour la petite histoire, on ne parvenait pas à trouver une chanteuse. Pourtant, LE SYNDICAT avait cherché à de nombreuses reprises des chanteuses. Certaines filles nous faisaient attendre des heures sur le quai de la gare du RER C de Saint-Gratien et elles venaient rarement. Alors, pour mettre un peu de féminité dans nos morceaux, je samplais parfois des chants de femmes... Les filles semblaient plus sérieuses à l'école que dans la production musicale.

Concernant mon texte, voilà encore "des dépositions"... Si je compose, je fais des compositions, si j'oppose, je fais une opposition mais si je dépose, je ne fais pas de dépositions... Encore aujourd'hui, je me demande comment fonctionne cette étrange langue française et me demande pourquoi on voulait me faire apprendre l'anglais ou l'allemand alors que j'ai encore du mal à maîtriser cette langue et notamment son orthographe. Mais désolé pour les puristes si ce terme utilisé lors de mon adolescence n'était pas vraiment approprié.

 
02 - La peste ; extrait à partir de 00:53

Ce rap a été enregistré dans un studio, c'était notre premier enregistrement en studio. Pour la musique, j'avais pris la version instrumentale du titre Last Dayz du groupe ONYX. Désolé, je n'avais pas beaucoup de disques 33  tours ou de maxis à l'époque car il fallait aller d'Argenteuil à Paris Chatelet pour acheter des disques vinyles de hip hop ou de R&B et ce n'était pas gratuit. Sur cette musique, j'avais ajouté des sons de synthétiseurs par dessus pour rendre le refrain plus mélodieux. C'est d'ailleurs moi qui chantait au refrain mais j'avais ajouté un sample d'un chanteur américain qui chantait mieux que moi.

Concernant mon texte de rap, il s'agit là aussi d'une fiction même si elles s'inspirait en partie de plusieurs faits réels. Mais des fictions qui ne s'inspirent pas un minimum de faits réels, j'ignore si cela existe. C'est pour cela qu'il me semble important de différencier le domaine artistique du domaine juridique, par exemple.


03 - Trop tard ; extrait à partir de 2:18

Le mixage est de mauvaise qualité car la bass saturé que j'avais joué était trop mise en avant mais avec un 4 pistes K7, on ne fait pas la même qualité qu'avec un 16 pistes numérique et quand les sons sont mélangés, difficile de revenir dessus... Là aussi, j'ai joué la musique à partir d'un sample de batterie que j'ai au passage modifié.

En plus d'avoir fait la musique, c'était moi qui chantait au refrain.

Concernant mon couplet rap qui est encore une fiction, il se divise en deux parties : la première raconte l'histoire d'un jeune insouciant et la seconde évoque les dangers de cette insouciance. Mais, c'est moi qui rappe les deux parties dans l'extrait comme s'il s'agissait de deux personnes différentes... Le refrain va à l'encontre d'un proverbe car il y a des choses qu'on ne peut pas changer. De toute manière, s'il n'est "jamais trop tard pour bien" faire mais que "il ne faut jamais dire jamais alors, "il est trop tard pour bien faire".

 
04 - Coupable d'être libre (version originale) ; extrait à partir de 3:53 

Dans ce titre, j'ai entièrement composé la musique sans sampler une batterie d'un autre artiste ou d'un autre groupe. C'est encore moi qui chante le refrain et à cette époque, j'apprenais à faire des "tierces" car j'avais apprécié la façon de chanter dans le titre I got 5 on it du groupe LUNIZ. Pour celles et ceux qui ne connaissent pas le chant, c'est très difficile de faire des notes différentes quand on n'a pas l'habitude.

Bien évidemment, ce texte est une fiction ayant pour ambition de montrer que les différences entre les devoirs des militaires qui travaillent, notamment pour manger, et la volonté de certains criminels de s'en sortir sont parfois très minces. Ils ont même inventé la légion étrangère... Moralité, ce texte était une fiction même si je ne voulais pas aller au service militaire afin de me battre pour des corrompus dont la liste semblait interminablement s'allonger.

Dans mon titre plus récent intitulé Débattre avec un mort, je dis "je ne suis pas coupable d'être libre" car premièrement, le groupe LE SYNDICAT n'existe plus et deuxièmement, il s'agissait de toute évidence d'une fiction. Bref, je suis en vie et je n'ai pas de pistolet !


05 - G Funk ; extrait à partir de 5:50

Dans ce titre, j'évoque le G Funk mais ne connaissant pas la langue anglaise ou américaine, je parle surtout de l'ambiance rap de tendance musicale P-Funk s'inspirant de Funkadelic et de Georges CLINTON. Il me semble qu'il y a une différence entre le G Funk de Dr DRE (par exemple, le titre Let me drive avec Funkadelik..., rap que j''ai entendu la première fois sur Radio Nova), celui de WARREN G, celui de THA TWINZ, celui de PARIS avec l'album Guerrilla Funk (il suffit de voir le clip)... et mon couplet contient une référence à THA TWINZ dont j'ai scratché un passage de l'album CONVERSATION ("Back G Funk" dans Conversation #1). Or, comment ne pas faire le lien entre le P-Funk de Georges CLINTON et le rap G FUNK de ICE CUBE (Boyz n the hood) sans sampler la batterie de Bop Gun ? Dans cette chanson, j'ai écrit et chanté le refrain qui ne nécessite pas un niveau excellent en anglais et dont les paroles étaient inspirées de la chanson de de Positive Force intitulé We Got The Funk.         
 

06 - PSG ; extrait à partir de 6:25

Puisque plusieurs pistes sonnaient plutôt funk, là j'ai tout simplement samplé SNOOP DOGGY DOGG et mon pote en a profité pour faire l'éloge du PSG et des parisiens, à sa manière bien à  lui. J'espère ne pas être trop "vague" en déclarant que "Paris est magique". Si t'es fier d'être parisien... Moi, je trouve ce titre amusant surtout que je suis allé deux fois au Parc des Princes. On rigolait bien dans la tribune Auteuil mais c'était dans le virage. Par contre, on voyait mieux le match à la tribune Présidentielle mais l'ambiance était chiante, surtout quand on n'aime pas particulièrement regarder des matchs de football. J'aime bien la fin du titre avec le son de la voiture qui démarre et quoi de mieux pour continuer qu'un bon cartoon ? C'est mon pote DA COBAYE qui rappe principalement dans ce titre et j'ai diffusé ce titre avec son aimable autorisation.

 
07 - Monsieur Mito ; extrait à partir de 8:40

Le début du titre commence par la musique de WARNER BROS qui, de souvenir, était souvent diffusé lors de l'émission la Dernière séance d'Eddy Mitchell. Après, j'ai utilisé un sample d'une musique que je trouvais marrante, dont le disque vinyle m'avait été donné. En introduction, j'ai mis une introduction d'un vinyle 45 tours de HEIDI, nom que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître. A l'époque, il fallait souvent tourner la page pour suivre une histoire quand on était enfant et qu'on possédait des 45 tours. J'ai ajouté une batterie samplé par dessus la musique samplée mais le plus difficile était de trouver le sample car il faut en entendre des trucs avant de trouver le sample qui sort du lot. Des fois, je finissais même par apprécier des trucs qui au début me semblaient très étranges. Ca me fait penser au titre Dig This de HOCUS POCUS...

Concernant mon couplet rap, y'avait beaucoup de menteurs (le mot mito provenant de mythomanes) à Argenteuil mais certains étaient plus doués que d'autres dans ce domaine. Mais pour parler des mitos, j'ai moi-même inventé un mito parce que "Monsieur Mito" n'avait pas de chien se nommant Pluto mais ça allait bien avec l'ambiance dessin animé du titre. Bien évidemment, j'ai inventé "tout plein d'histoires" pour parler de Monsieur Mito...

Par rapport au contexte, à l'origine, il n'y avait pas une compétition d'être le plus gros caïd du quartier ou de la ville dans le rap et même la pochette du premier album de SNOOP DOGGY DOGG (rien que le nom...) était un dessin... L'humour était même autorisé et il suffit :
- de voir  les clips Skat trut de MC SKAT KAT datant de 1991 (vidéo non officielle), Blue chesse de UMC'S (vidéo non officielle) datant de 1991, TSR (Toilet Stool Rap) de Biz Markie (vidéo non officielle), Boom! Shake The Room (The street remix) de Dj Jazzy Jeff & the Fresh Prince, groupe qui auraient débuté dans les années 1980 pour ceux qui veulent parler de légitimité...
- d'entendre Histoire d'A de SLEO (titre extrait de la compilation Les cool sessions de Jimmy Jay dont le clip avait été diffusé par Rapline en 1993), Toutes les mêmes de New Generation MC dans Rapattitude (1990), Blonde ou brune de Créateurs uniques dans Rapattitude 2 (1992), Donne moi le micro (1993) après Je suis vex du groupe IAM (1992)...
- de voir qu'il était même possible de rapper pour l'album de Ghostbuster II comme Doug E Fresh qui aurait put donner des leçons de beat box...

Après 1995, on a pu voir Busta Rhymes reprendre seul le thème du dessin animé (dans Gimme some more) ou accompagné de B.Real, MethodMan, L.L.Cool J, Coolio dans le titre Hit Em High (The Monstars' Anthem), Eminem se déguisé en super héros dans Whithout Me... Déjà en 1994, un des rappeurs des FU-SCHNIKENS rappait comme un personnage de Cartoon en utilisant des onomatopées dans Breakdown ou Sum Dum Munkey (Album Nervous Breakdown). Quoi, des rappeurs français voudraient expliquer à Busta Rhymes comment il faudrait faire du rap alors que celui-ci rappait dans Sobb Story avec Leaders Of The New School en 1991 ?     

Mais s'il faut être un gangster ou un boxeur pour être un artiste reconnu parce que certains pensent que le ridicule tuerait, pas étonnant de voir une certaine médiocrité dans l'art français car un boxeur doué n'est pas nécessairement un bon artiste... Et un bon boxeur n'est pas nécessairement un bon sniper ou un bon aviateur capable d'esquiver des missiles... Un boxeur qui ne sait pas rapper, pas danser, fait des concerts pourris, n'a aucun style... ferait mieux d'aller sur des ring car c'est là que se trouve sa place et on verrait alors quel est son vrai niveau dans la discipline le concernant. Et avec leurs délirs de lascars, les types qui avaient du talent pouvaient rester en bas de la scène. Mais on aime tellement la médiocrité en France et l'incapacité de faire autre chose que de copier les américains ! La preuve, ils ont rien trouvé de mieux que de trouver Skyrock pour "représenter" le rap en France (avec le consentement de plein de rappeurs au passage et malgré l'histoire de cette radio...). Mais pour vraiment copier les USA, il faudrait faciliter le port d'armes parce 40 lascars ne font pas le poids face à une kalachnikov bien chargée... Et après, certains veulent réécrire l'histoire, s'approprier le rap et croire avoir une légitimité urbaine alors que je peux leur citer des noms de rappeurs dont ils n'ont jamais entendu parlé et qui rappaient mieux qu'eux au début des années 90 ou à la fin des années 80... Qu'ils essayent donc de rapper comme dans le deuxième couplet des FU SCHNIKENS dans Breakdown (remix) datant de 1994 (ça ressemble à du dessin animé dans le style) ou comme Bone Thugs N Harmony dans 1st of tha Month s'ils veulent ressembler aux voyous made in USA... Vouloir copier les américains sans faciliter le port d'armes et permettre la peine de mort, c'est faire les choses à moitié ! Quand tu joues le gangster à l'américaine mais que ta potentielle "victime" porte une arme comme aux USA, tu risques seulement de te prendre une balle en pleine tête et personne ne viendra pleurer sur ton sort.

Les clochards "représentent" davantage la rue que la plupart des rappeurs qui se prennent pour des américains du ghetto parce ces clochards y vivent et ne dorment pas dans le lit d'un confortable appartement... Alors, représenter la rue, rien à cirer ! De toute manière, moi, je suis habitué à vivre dans des impasses. Une fois, un jeune m'a dit qu'il voulait faire du rap de rue et bien, je lui ai dit d'aller dans la rue (là où il n'y a pas de studio d'enregistrement). Le rap de rue,  nous, on le faisait avec du beat box. J'ai trop étudié la langue française pour me prendre au sérieux et, en 2018, je suis encore plus fier de ce rap intitulé Monsieur Mito quand d'autres veulent se la jouer gros durs. Quand l'armée ou la police reçoivent l'ordre de faire taire les gros durs des cités, les gros caïds deviennent de gros bouffons et ça, je l'ai vu de mes propres yeux. Alors, je préfère jouer le pitre que le gros dur à qui l'on refuse de donner des cours de combat et à qui l'on refuse de porter des armes... Comprendra qui pourra ! Si c'est la loi du plus fort, pourquoi ne pas devenir fonctionnaire ?

Quand on doit sourire et dire que ça va bien parce qu'on est obligé par des agents de l''Etat au risque d'être placé en isolement, on s'en bat les couilles de vos fantasmes de lascars de merde ! Moi, je raconte des pitreries et j'ai pas besoin de jouer le gros dur... De toute manière, à moins de péter les plombs, je suis pas crédible dans ce registre.

 
08 - Rap animé ; extrait à partir de 10:22

Avec ce titre, on reste dans l'ambiance dessin animé puisque j'ai tout simplement samplé un dessin animé et certains passages comme avec "faisons-le" ou l'histoire du "problème technique". J'ai tout simplement ajouté une batterie samplée.

Concernant le texte, c'était encore une fiction mais l'ambition était de me moquer de certaines profs mais sans généraliser. On devait se coltiner leurs "interrogations" pendant des années, et ce rap ne dure pas plus de 2mn22. A mon goût, la punition n'est pas assez lourde.


09 - La vie n'est pas un film ; extrait à partir de 11:50

Après les dessins animés, voici que de mon siège je me retourne vers vous pour vous parler de cinéma tout en précisant que la vie qui n'est pas un film. La musique de James BOND est là pour rappeler que le cinéma peut parfois avoir une influence sur nos comportements mais s'il y a une "moralité" à retenir,  c'est que "La vie n'est pas un film". La batterie a également été samplé. Tout mon couplet est une fiction, inspirée cependant de reportages américains en hélicoptères pour traquer des voyous. On notera un petit clin d'œil au titre Victime de la mode de MC SOLAAR au début de mon couplet.

 
10 - Que faut il faire ? ; extrait à partir de 13:27

Ce titre date de 1995 et la vidéo (extrait) semble datée de 1997 mais je n'en suis pas certain... J'ai entièrement composé la musique mais me suis servi d'un élément programmé du synthétiseur. J'ai ajouté un scratch de chant. On voit dans ce titre que je ne crois pas que l'évolution scientifique est nécessairement une progression...

 
11 - Coupable d'être libre (2ème version) ; extrait à partir de 14:49

J'ai réalisé la musique à partir de deux samples (batterie et musique) en y ajoutant des sons de synthétiseur. Les paroles de la première version de Coupable d'être libre ont été un peu changé pour être adapté au style et à la vitesse de la musique. J'ai fait le rap et les chants.

 
12 - Dilemme ; extrait à partir de 15:48

Dans ce titre, aucun sample n'a été réalisé et la musique a été réalisé entièrement à partir d'un synthétiseur. Dans l'extrait, on entend un de mes couplets rap et le refrain que j'ai chanté. Quand on regarde le médiocre succès de l'album Mes 4 saisons de EXLIMES parlant notamment de choses positives, malgré tout le travail réalisé puis, l'intérêt suscité par le rap "Antisémite", on s'aperçoit que le dilemme invoqué dans ce rap n'était pas une invention. Nos chansons d'amour ou celles parlant de bien-être ne plaisaient pas mais plus on faisait de choses choquantes, plus cela attirait l'attention des gens. Or, qu'on le veuille ou non, être indépendant dans la production musicale implique des coûts pour l'achat de matériel or, les téléspectateurs et les auditeurs veulent du scandale et des choses à raconter... Le retour sur investissement et la capacité de continuer à faire du travail artistique en obtenant des gains appropriés, voilà tout le dilemme. Vu le prix des espaces publicitaires, il n'est pas étonnant que les quelques mass medias favorisent certains excès dans les comportements car pour vendre un produit ou un service, il est nécessaire d'en faire connaître l'existence.


13 - Tout va pour le mieux ; extrait à partir de 17:14 

J'ai composé la musique à partir d'un sample souvent utilisé dans le rap mais en y ajoutant de nombreux sons de synthétiseur. Dans mon couplet rap, je critique notamment Ménélik (mais pas seulement) et sa chanson intitulé Tout baigne car elle me faisait à la philosophie de Pangloss dans Candide de Voltaire. Connaissant un peu Bobigny en Seine-Saint-Denis, on n'a pas vraiment vu la même chose dans cette commune ou sinon il existe un quoi hyper "tranquille" là-bas que je ne connais pas. Peut être qu'il parlait de natation dans le cadre d'une piscine municipale. "Tout baigne même pour les gens qui se plaignent", c'est vraiment n'importe quoi quand il faut compter les centimes. Mais plus c'est débile, plus ça semble plaire. Finalement, peut être que Ménélik est un bon business man, d'ailleurs je l'avais rencontré dans une radio... Je suis né en France mais apparemment, j'ai plus de difficultés à m'intégrer en France que certains personnes nées en Afrique. Barak OBAMA, d'origine étrangère, a réussi là où les afro-américains implanté aux USA depuis des siècles n'ont jamais réussi... Moi pa complendle Flance, pays cé bizarle.


14 - La véritable histoire commence ; extrait à partir de 18:27

J'ai entièrement composé la musique sans utiliser de sample sauf pour les chants. On entend 1 9 9 6 au début... Ce rap/chanson interroge sur l'intérêt d'un progrès sans orientation. Ce n'est pas parce que les progrès matériels augmentent que la qualité des rapports humains s'améliore. Il y a une critique du nationalisme, non pas pour le fait qu'il rassemble des gens, mais parce qu'on ignore le motif qui rassemble tous ces gens, qui dans la réalité, passent beaucoup de temps à critiquer leurs voisins, leurs amis, leurs collègues... Mais on a vu récemment qu'un ballon dans une cage leur donne un motif satisfaisant de rassemblement.


15 - La peste (2ème version) ; pas d'extrait

Le remix a été réalisé en 1998 ou en 1999 à partir d'une musique que j'ai entièrement composé sans sample de batterie, chez un individu à qui j'ai acheté le séquenceur. Cette musique semble avoir inspiré certains artistes alors qu'il est évident scientifiquement que je ne suis pas connu du grand public.

16 - Que faut il faire ? (remix) ; pas extrait

J'ai réalisé la musique à partir de mon synthétiseur et d'un sample d'une batteries. J'ai réalisé les scratchs. Pas d'extrait diffusé pour que la vidéo dure 20 minutes.


17 - Coupable d'être libre (3ème version) ; pas d'extrait

J'ai réalisé la musique à partir de mon synthétiseur et d'un sample d'une batterie. J'ai effectué les chants en fond.
 
 
Texte modifié le 10/09/2018


Texte modifié le 05/08/2018 (avec modification d'un lien hypertexte le 15/09/2024 concernant le titre G Funk)

LE SYNDICAT - La troisième guerre mondiale

 
Les titres inédits de l'album LA TROISIEME GUERRE MONDIALE du groupe LE SYNDICAT dont j'étais membre ont été réalisé à partir d'un 4 pistes. Ils n'avaient pas vocation à être publié sans trouver un producteur au préalable, surtout qu'internet n'existait pas à l'époque.

En 1995 ou en 1996 (à l'entente de la "qualité" du mixage),  on avait travaillé sur un projet artistique intitulé La troisième guerre mondiale dans l'ambition d'en faire un mini-album ou un maxi (6 titres), un peu dans le même style et la même période que l'album du SYNDICAT intitulé Triste avenir (album qui pour l'anecdote avait été gravé la première fois chez un pote dont la mère était Juive et le père était chrétien, tout du moins à ma connaissance mais ce pote et son frère ne se sont jamais déclarés Juifs, que je sache et je n'ai jamais présumé qu'ils l'étaient...).
 
Comme je l'avais indiqué en toute honnêteté en introduction, ce mini-album était une "pure fiction" et n'avait pas vocation à être édité mais avec internet, j'essaye à mon petit niveau d'anticiper puisque les annotation de la Bible par Proudhon seraient désormais accessibles sur internet. Donc, je n'ai mis que certains passages où j'apparais, n'ayant pas obtenu l'accord des autres rappeurs pour diffuser leurs prestations.  
 
J'ai réalisé toutes les musiques (souvent à partir de samples de batterie), tous les scratchs, la plupart des chants de ce mini-album à l'exception des chants scratchés, du chant du dernier titre où apparaissait, semble t-il, l'auteur de la chanson Je veux de la chanteuse ZAZ...
 
Concernant les scratchs, on entend, par exemple, le rire du titre THRILLER (dans l'interlude), un passage du vinyle relatif au film PLATOON...

Texte modifié le 30 juillet 2018  

jeudi 26 juillet 2018

LE SYNDICAT - TRISTE AVENIR

 
Les titres inédits de l'album TRISTE AVENIR du groupe LE SYNDICAT dont j'étais membre ont été réalisé à partir d'un 4 pistes. Ils n'avaient pas vocation à être publié sans trouver un producteur au préalable, surtout qu'internet n'existait pas à l'époque.

Avant de commenter les titres de cet album que j'ai tous mixés, je tiens à préciser que lorsque nous avons fait ces enregistrements, il n'y avait pas de graveurs de CD dans le commerce et qu'internet n'existait pas en France. Quand on sait que certains ont publié les lettres de François MITTERRAND ou ses secrets médicaux après son décès, que les annotations de la Bible par Proudhon se sont retrouvés sur internet... je préfère donner ma version sur mon parcours artistique car je préfère lire une autobiographie de Charles DE GAULLE que des biographies réalisées par des commentateurs.


Commentaires des extraits des titres auxquels j'ai participé :

01 - Présentation

J'avais fait la musique du titre présentation à partir d'un synthétiseur mais comme ce synthétiseur avait peu de sons de batteries, j'avais samplé la grosse caisse et la caisse claire de la batterie du titre Dealer pour survivre du groupe EXPRESSION DIRECT (La Haine) en y ajoutant le sample d'un charlet. Mais je ne vais pas vous raconter tous les détails de mes constructions de musiques sur www.exlimes.com. J'avais effectivement été choqué par les procès que certains rappeurs avaient subi pour avoir samplé du James BROWN ou du LOU REED et donc je tentais d'être "dorénavant indépendant et ça à 100%" dans ma production musicale.

Concernant mon couplet, je cherchais principalement des rimes en "ime" ou en "ine" ou en "sion" et parfois, j'utilisais des mots que je connaissais pas très bien comme le mot "déposition" (en référence à la question du titre Dernier MC de Kery James paru bien plus tard) mais j'étais mineur à l'époque et pensais certainement que le mot déposition provenait du verbe déposer. Pour un collégien qui ne maitrisait pas la langue française, je trouve cela assez bien. On ne devient pas athlète sans s'entraîner. Contrairement à la star française Johnny HALLIDAY, décoré de la légion d'honneur, nous, on écrivait tous nos textes...


02 - Rendez-vous avec la mort

J'ai composé la musique de ce titre et j'ai même fait "la chorale" en mettant plusieurs pistes sur une seule piste. Le 4 pistes impliquait souvent de travailler en mono et non en stéréo.

Le texte, quant à lui, était inspiré de la vision mystique d'une personne de ma famille par rapport au choix de l'enveloppe corporelle à la naissance.

Ce titre a été recomposée (chorale rechantée) et réécrit pour l'album Mes 4 saisons (de EXLIMES) pour se nommer désormais Le rendez-vous. Au lieu de dire "La mort m'a donné un rendez-vous dès mon enfance..." qu'on entend dans la version TRISTE AVENIR du groupe LE SYNDICAT, on entend dans l'album Mes 4 saisons : "La mort m'aurait donné rendez-vous dès mon enfance...". En l'espace d'environ 10 ans, fort heureusement, on est en droit d'évoluer. Par exemple, nous sommes en 2018, pas en 2008.


03 - Triste avenir

En juin 1996, nous avons réalisé le rap intitulé Triste avenir qui est également le titre de l'album car, selon moi, cet album avait une ambiance générale pessimiste.

Sur le recto de la pochette (que j'ai réalisé à partir de deux photographies car nous n'avions pas de supers moyens pour faire de l'infographie à l'époque...), on voit une corde en train de se défaire pour illustrer que la paix est fragile, comme l'avait démontré toute l'histoire de l'humanité et plus particulièrement les deux guerres mondiales du 20ème siècle. Et sur le verso de la pochette, on voit une photographie des effets d'une bombe atomique. En effet, n'est ce pas l'assassinat de l'archiduc François FERDINAND à Sarajevo qui, par effet "boule de neige", avait fait naître la première guerre mondiale puis la seconde par rapport au traité de Versailles ? Or, de nombreux articles de presse évoquaient des foyers susceptibles de faire apparaître une troisième guerre mondiale,  notamment en Palestine. Or, les conséquences d'une guerre atomique semblaient désastreuses, non seulement pour l'humanité mais également pour la vie animale et la vie végétale sur terre, selon la page 211 du Quid (97?). Selon l'encyclopédie TOUT L'UNIVERS (volume 4, page 893), on comptait plus d'un million de bombes atomiques dans le monde quand l'URSS, selon la presse, était en train de se défaire et que la mafia russe commençait à prospérer... Quand on apprend à l'école qu'en 1945, l'armée américaine a été capable de balancer, non pas une mais deux bombes atomiques sur des populations civiles, il y avait de quoi être un minimum pessimiste quand cet Etat, avec son horrible histoire concernant les amérindiens et les esclaves noirs, voulait être le "gendarme du monde".

C'est par rapport à ces éléments que mon couplet a été écrit car ce que je savais du monde, je l'étudiais dans des livres ou à la télévision car la majorité des mineurs ne voyage pas dans le monde, sans l'autorisation de leurs parents, pour se faire leurs propres opinions. Déjà, pour aller à Paris, le ticket de RER C n'était pas donné quand certains mineurs n'ont même pas d'argent de poche... Quand j'écrivais, "les nuages quand ils survolent nos villes ont des allures morbides", je faisais implicitement référence aux nuages de Tchernobyl qui s'étaient miraculeusement arrêtés à la frontière de la France... Quand j'écrivais "chacun veut sa bombe et sa centrale nucléaire", n'est ce pas ce qu'on reproche ou reprochait, encore récemment, à l'Irak, l'Iran, la Corée du Nord... ? Or, les pays "civilisés" qui ont de l'électricité voudraient-ils que les pays d'Orient restent dans l'obscurité ou bien craignent ils un Tchernobyl iranien ? Heureusement, il y a désormais l'énergie solaire, les éoliennes... et il est autorisé d'être moins pessimiste près de 20 ans après ce texte de rap...


04 - L'affrontement

J'ai réalisé la musique à partir d'un sample de batterie comme j'ai réalisé certains chants.

Pour le contexte, il faut rappeler que ce texte a été écrit après nos embrouilles avec des types d'Epinay-sur-Seine (parce qu'on avait osé chanter une chanson d'amour...), commune dont je suis pourtant issue. A l'époque NTM s'embrouillait avec IAM puis avec ROCKIN SQUAT quand les rappeurs de New York s'opposaient aux rappeurs de la West Coast... C'était la compétition, il fallait dominer ses concurrents pour être médiatisé et vendre des disques. Quand nous allions faire des concerts en étant trois ou quatre, nous avions en face de nous des rappeurs avec leurs potes qui étaient une quarantaine ou plus. Fallait il venir avec un tank ou une kalachnikov pour faire un concert ?

A titre d'exemple, on avait fait un concert à Joliot Curie à Argenteuil et un type de la ZUP d'Argenteuil complètement bourré, qui n'était pas venu seul, faisait son merdier pendant le concert...

Puisque le rap de "gangsters" ou de "lascars" commençaient à se développer, loin de l'ambiance Rapattitude ou Radio Nova des débuts, je voulais être dans un autre registre du hip hop pour avoir un autre public car il était impossible pour nous d'accéder aux scènes sans avoir une pseudo-armée de 50 lascars, plus tard volontairement médiatisés par SKYROCK. Il faut savoir que IAM avait tenté de créer un réseau au début des années 1990 (le côté obscur, je crois), que ROCKIN SQUAT avait tenté d'avoir une démarche underground en invitant de nombreux artistes pour finalement en venir à déclarer que "L'alliance des poètes n'existe que dans les rêves de l'enfances", que plus tard, NTM avait tenté de créer un réseau avec Busta FLEX, ZOXEA... Mais Kery JAMES (par soucis de sécurité ?) avait réussi à travailler avec 113 et toute une clique qui ne correspondait pas du tout à ses textes de rap et, me semble t-il, ses motivations religieuses. S'il suffisait d'être costaud comme MC JEAN GAB'1, cela se saurait...

Donc, c'est un peu dans ce contexte que j'ai écrit mes couplets dans le titre L'Affrontement. L'album était un peu "sataniste" comme certains chanteurs de hardrock car je voulais proposer un rap alternatif tout en affirmant "Stop, le hip hop doit revenir à ses sources...". Pour celles et ceux qui ne connaissent pas l'histoire du hip hop et l'ont découvert avec SKYROCK, je les invite à découvrir les titres Walk this way de RUN DMC avec Aerosmith, Bring the noise de PUBLIC ENEMY avec ANTHRAX, Sabotage des Beastie Boys, Judgment Night de ONYX avec semble t-il BIOHAZARD...


05 - Vade Retro Satanas

J'ai également composé la musique, vers mars 1995.

Le texte est une fiction critiquant le journalisme car selon moi, les journalistes se désintéressaient de notre quotidien en banlieue, préférant faire des reportages en Australie par exemple. L'idée de ce thème m'était venu après un cours de français (commentaire de texte de Quatre-vingt-treize de Victor Hugo, me semble t-il : "Un canon qui casse son amarre devient brusquement on ne sait quelle bête surnaturelle") concernant la personnification d'un objet qui se déplaçait sur un bateau lors d'une tempête.

Dans le rap Vade Retro Satanas, chacun des rappeurs cherchait à s'identifier à un animal, un peu comme dans la série Manimal. "Je reviens comme un requin...". Mais rassurez-vous, je ne suis pas un requin ! D'ailleurs, n'est ce pas Jacques CHIRAC qui avait été caricaturé en requin dans le livre CES ANIMAUX QUI NOUS GOUVERNENT ? Puis, beaucoup de rappeurs américains s'identifiaient aux Blacks Panthers. Si je manie mal les mots ou maux, n'hésitez pas à laisser des commentaires !


06 - La bête

D'emblée, on remarquera que parfois, la typographie ne veut pas mettre d'accent et qu'on est parfois obligé de mal écrire parce que les moyens techniques ne sont pas de la meilleure qualité. Mais, pour les gens manquant d'indulgence, je ne suis pas produit par une grosse structure et je fais avec mes petits moyens.

Concernant la musique, je l'ai entièrement composé vers avril 1995 même si elle contient un sample d'une batterie. Mais certains cris et pleurs proviennent de Hulk... pour celles et ceux qui aiment les MARVEL.

L'idée du thème m'ait venu après avoir vu un film d'horreur dont je ne me souviens plus du titre. Bien évidemment, dans mon esprit, il s'agissait d'une fiction complète ou d'un rap de type THRILLER ou un rap d'horreur. Si certains, on trouvé cela effrayant, c'était le but recherché car je me souviens de certains films d'horreur et l'objectif était de ne pas passé inaperçu, de rester dans les crânes de certaines personnes... Personne n'avait fait ce genre de rap, à ma connaissance, en tous les cas dans le rap français.


07 - Ecoutes

J'ai entièrement composé la musique mais ce titre contient un sample du titre J'Aurais Pu Croire du groupe IAM. Pour l'anecdote, un collégien m'avait dit que le logo d'IAM ressemblait à un texte (inversé) en arabe évoquant Allah. J'ai également effectué les chants en fond.

En entendant mon couplet, je sais que j'avais déjà lu la traduction de la Bible à l'époque puisque j'évoque Balak et Balaam or, j'aimais bien l'histoire de cet âne qui avait vu un danger invisible à œil d'homme, si mes souvenirs sont exacts. La violence de mon texte de rap est à mettre en relation avec les passages violents de l'Ancien Testament de la Bible et l'enseignement sanguinaire de la Révolution française et ce, au nom de la philosophie des Lumières.   Mais pour celles et ceux qui seraient tentés par une interprétation littérale, entendez bien : "...Je recherche uniquement le pardon de mes péchés , le terme de mon orgueil, la fin de ma stupidité : c'est utopique !...".


08 - La prostitution est légale

J'ai réalisé la musique et j'ai chanté le refrain, en plus d'avoir fait un couplet rap. Je pense que j'étais mineur à l'époque.

C'est moi qui ai choisi le thème de ce titre. En effet, en France, on prétendait et on prétend encore que la prostitution est illégale. Pourtant, on pourrait demander à une actrice de se déshabiller, de se mettre nue et si elle accepte, elle pourrait également avoir des relations sexuelles en contrepartie d'une rémunération quand un travail à l'usine ramène souvent un SMIC... Parce qu'elle serait filmée, il s'agirait d'une œuvre artistique et donc il ne s'agirait pas de prostitution. Or, est ce que tous les films érotiques ou classés X sont réalisés par des multinationales à gros budget ? Donc, imaginons que je propose à une femme d'avoir une relation sexuelle contre de l'argent dans le cadre de la réalisation d'un film amateur qui, par manque de budget n'est pas commercialisé comme beaucoup de mes raps et chansons, s'agit-il de prostitution ou de la réalisation d'un film érotique classé X ?

Or, on voit que les femmes les plus pauvres, donc les plus vulnérables économiquement parlant, risquent d'être tentées par l'argent qu'apporterait cette forme de prostitution déguisée dont le prétexte serait la réalisation d'une œuvre d'art. Est ce vraiment artistique de sucer un pénis ? Donc, les riches pourraient se servir de ce prétexte pour payer les services d'actrices "prostituées" quand les pauvres devraient se masturber devant des films... Liberté, Egalité, Fraternité...


09 - Trouvez vous ça normal ?

Vers juin 1996, j'ai réalisé la musique de ce rap à partir d'un sample de batterie et d'un chant.

Bien évidemment, mon couplet rap est totalement ironique mais je tenais tout de même à le préciser...

Et si on me ferme les portes dans le domaine artistique ou dans d'autres métiers, "mais qui est responsable" ?


10 - La métamorphose

J'ai réalisé la musique et effectué les scratchs. Ce texte qui parle de vengeance n'est qu'une fiction. Pour ma part, elle est basée sur certaines de mes pulsions, que je ne nie pas, mais ces pulsions ont pour origine une éducation révolutionnaire dans lequel il est admis de tuer un roi et les membres de sa famille par vengeance. Après avoir reçu un couteau sous la gorge durant les années 1990, j'étais favorable au rétablissement de la guillotine et j'y suis encore favorable. Mais entre avoir une conviction sur le rétablissement de la guillotine et la capacité de la remettre en état de fonctionnement, il y a un fossé comme par exemple devenir Président de la république... S'il suffisait d'avoir envie pour obtenir ce qu'on veut, je crois que j'aurai une préférence pour une belle villa avec piscine, terrain de basket puis un beau bateau, une BMW...  Cette chanson était inédite et n'avait pas pour ambition, comme tous les autres titres de l'album à être édités un jour, surtout sans aucune rémunération. Donc, si on s'invente des histoires entre potes, ça ne vous regarde pas mais avec le développement internet, il n'est pas inutile de le préciser. Et puis, ça fait du bien de se défouler en paroles quand on ne peut pas faire grand chose d'autre, notamment parce que certains sports ne sont pas autorisés... J'ai décidé de ne pas diffuser d'extraits.


11 - Le bal des vampires

J'ai également réalisé la musique à partir d'un sample de batterie et de samples de violons (avec échos). Par contre, c'est encore fois qui chante en fond. Dans mon esprit, ce texte était une pure fiction et la preuve est que j'avais samplé un passage de DRACULA de Francis COPPOLA au refrain. J'aurai bien voulu faire un clip dans un château mais l'occasion ne s'est pas présenté... Je voulais vous entraîner "au bout de la nuit" comme "les démons de minuit" alors, j'ai mis un masque comme la Compagnie Créole pour ouvrir le bal. "C'est un vrai plaisir de respecter les coutumes"... Bon, je reconnais que c'est pas très dansant mais avec un BPM un peu plus rapide, un meilleur mixage et des bons danseurs hip hop, ça aurait pu déchirer.


12 - Couper les couilles

J'ai encore fait la musique et sans sample, de mémoire. Mais c'est un titre inédit assez violent, surtout pour l'adolescent que j'étais. Je n'ai pas envie de l'éditer ou même d'en mettre un extrait. Si vous avez connu des personnes violées ou qui ont risqué d'être violées, ce rap ne risquera pas de vous choquer, sauf si vous êtes dans une logique de tout pardonner. Rien que pour ces gens, je préfère ne pas mettre un extrait de ce rap...


13 - La justice est une pute

J'ai également joué la musique mais en me servant en partie de la programmation du synthétiseur et là aussi, la batterie a été samplé. Je n'ai pas diffusé mon couplet car il n'est pas du tout conforme aux théories juridiques enseignées à l'université puisque j'évoquais le jugement d'un enfant de 7 ans. Quelqu'un de ma famille me répétait constamment que "la loi est une pute que chacun baise à sa manière", propos qui avait été tenu par un professeur en droit selon elle. Lorsque j'étais mineur, je ne faisais pas la différence entre la Loi et la Justice car pour moi, les policiers et les juges étaient des fonctionnaires nommés par le pouvoir étatique. Je n'imaginais pas qu'il existait une séparation des pouvoirs au sein d'un même pouvoir... Il faut avoir étudier le droit pendant de nombreuses années, et être un peu  paranoïaque, pour comprendre un raisonnement aussi tordu. Donc, mon texte est sans intérêt et la justice méritait en titre un J majuscule. Et puis, c'est vulgaire comme titre. Au moins, certaines prostituées ont parfois le pouvoir de calmer des types nerveux alors que la Justice... Le mot pute n'est vraiment pas approprié. C'est une erreur de jeunesse.


14 - L'ennemi

J'ai également joué la musique en me servant en partie de la programmation du synthétiseur et j'ai ajouté un sample de batterie. J'ai réalisé le scratch. Dans ce texte, qui je pense date de 1995, je dénonçais le terrorisme mais comme le début reprenait un extrait de Superman, si ma mémoire est bonne, j'ai trouvé que c'était hors sujet. Donc, j'ai préféré ne pas mettre d'extrait. Encore une erreur de jeunesse.


15 - Le règne des apparences

Vers juillet 1996, j'ai joué la musique de ce titre en y incorporant une flûte samplée. Mon texte parle du handicap et de la réussite d'une handicapée dans le domaine de la musique. J'ai pas mis l'extrait parce que j'aime pas travailler gratuitement et que ce travail de commentateur bénévole me demande du temps. Puis, la musique que j'ai joué est loin d'être extraordinaire. Donc, ça reste inédit.


16 - Suivez le guide

J'ai réalisé la musique, les chants et les scrachs. Le thème est assez original mais c'est un titre inédit.


17 - Nos rêves...

J'ai réalisé la musique à partir d'un sample de batterie. Le morceau contenait un scratch de NTM "Tout ceci n'était qu'un rêve" et le refrain continuait par nos rêves sont leurs cauchemars. Et devinez de quoi je parlais ? Et bien de la révolution, bien évidemment ! Rien que pour vous voici mon couplet au format texte manuscrit (scan) :



Texte modifié le 06/08/2018