Les titres inédits de l'album TRISTE AVENIR du groupe LE SYNDICAT dont j'étais membre ont été réalisé à partir d'un 4 pistes. Ils n'avaient pas vocation à être publié sans trouver un producteur au préalable, surtout qu'internet n'existait pas à l'époque.
Avant de commenter les titres de cet album que j'ai tous mixés, je tiens à préciser que lorsque nous avons fait ces enregistrements, il n'y avait pas de graveurs de CD dans le commerce et qu'internet n'existait pas en France. Quand on sait que certains ont publié les lettres de François MITTERRAND ou ses secrets médicaux après son décès, que les annotations de la Bible par Proudhon se sont retrouvés sur internet... je préfère donner ma version sur mon parcours artistique car je préfère lire une autobiographie de Charles DE GAULLE que des biographies réalisées par des commentateurs.
Commentaires des extraits des titres auxquels j'ai participé :
01 - Présentation
J'avais fait la musique du titre présentation à partir d'un synthétiseur mais comme ce synthétiseur avait peu de sons de batteries, j'avais samplé la grosse caisse et la caisse claire de la batterie du titre Dealer pour survivre du groupe EXPRESSION DIRECT (La Haine) en y ajoutant le sample d'un charlet. Mais je ne vais pas vous raconter tous les détails de mes constructions de musiques sur www.exlimes.com. J'avais effectivement été choqué par les procès que certains rappeurs avaient subi pour avoir samplé du James BROWN ou du LOU REED et donc je tentais d'être "dorénavant indépendant et ça à 100%" dans ma production musicale.
Concernant mon couplet, je cherchais principalement des rimes en "ime" ou en "ine" ou en "sion" et parfois, j'utilisais des mots que je connaissais pas très bien comme le mot "déposition" (en référence à la question du titre Dernier MC de Kery James paru bien plus tard) mais j'étais mineur à l'époque et pensais certainement que le mot déposition provenait du verbe déposer. Pour un collégien qui ne maitrisait pas la langue française, je trouve cela assez bien. On ne devient pas athlète sans s'entraîner. Contrairement à la star française Johnny HALLIDAY, décoré de la légion d'honneur, nous, on écrivait tous nos textes...
02 - Rendez-vous avec la mort
J'ai composé la musique de ce titre et j'ai même fait "la chorale" en mettant plusieurs pistes sur une seule piste. Le 4 pistes impliquait souvent de travailler en mono et non en stéréo.
Le texte, quant à lui, était inspiré de la vision mystique d'une personne de ma famille par rapport au choix de l'enveloppe corporelle à la naissance.
Ce titre a été recomposée (chorale rechantée) et réécrit pour l'album Mes 4 saisons (de EXLIMES) pour se nommer désormais Le rendez-vous. Au lieu de dire "La mort m'a donné un rendez-vous dès mon enfance..." qu'on entend dans la version TRISTE AVENIR du groupe LE SYNDICAT, on entend dans l'album Mes 4 saisons : "La mort m'aurait donné rendez-vous dès mon enfance...". En l'espace d'environ 10 ans, fort heureusement, on est en droit d'évoluer. Par exemple, nous sommes en 2018, pas en 2008.
03 - Triste avenir
En juin 1996, nous avons réalisé le rap intitulé Triste avenir qui est également le titre de l'album car, selon moi, cet album avait une ambiance générale pessimiste.
Sur le recto de la pochette (que j'ai réalisé à partir de deux photographies car nous n'avions pas de supers moyens pour faire de l'infographie à l'époque...), on voit une corde en train de se défaire pour illustrer que la paix est fragile, comme l'avait démontré toute l'histoire de l'humanité et plus particulièrement les deux guerres mondiales du 20ème siècle. Et sur le verso de la pochette, on voit une photographie des effets d'une bombe atomique. En effet, n'est ce pas l'assassinat de l'archiduc François FERDINAND à Sarajevo qui, par effet "boule de neige", avait fait naître la première guerre mondiale puis la seconde par rapport au traité de Versailles ? Or, de nombreux articles de presse évoquaient des foyers susceptibles de faire apparaître une troisième guerre mondiale, notamment en Palestine. Or, les conséquences d'une guerre atomique semblaient désastreuses, non seulement pour l'humanité mais également pour la vie animale et la vie végétale sur terre, selon la page 211 du Quid (97?). Selon l'encyclopédie TOUT L'UNIVERS (volume 4, page 893), on comptait plus d'un million de bombes atomiques dans le monde quand l'URSS, selon la presse, était en train de se défaire et que la mafia russe commençait à prospérer... Quand on apprend à l'école qu'en 1945, l'armée américaine a été capable de balancer, non pas une mais deux bombes atomiques sur des populations civiles, il y avait de quoi être un minimum pessimiste quand cet Etat, avec son horrible histoire concernant les amérindiens et les esclaves noirs, voulait être le "gendarme du monde".
C'est par rapport à ces éléments que mon couplet a été écrit car ce que je savais du monde, je l'étudiais dans des livres ou à la télévision car la majorité des mineurs ne voyage pas dans le monde, sans l'autorisation de leurs parents, pour se faire leurs propres opinions. Déjà, pour aller à Paris, le ticket de RER C n'était pas donné quand certains mineurs n'ont même pas d'argent de poche... Quand j'écrivais, "les nuages quand ils survolent nos villes ont des allures morbides", je faisais implicitement référence aux nuages de Tchernobyl qui s'étaient miraculeusement arrêtés à la frontière de la France... Quand j'écrivais "chacun veut sa bombe et sa centrale nucléaire", n'est ce pas ce qu'on reproche ou reprochait, encore récemment, à l'Irak, l'Iran, la Corée du Nord... ? Or, les pays "civilisés" qui ont de l'électricité voudraient-ils que les pays d'Orient restent dans l'obscurité ou bien craignent ils un Tchernobyl iranien ? Heureusement, il y a désormais l'énergie solaire, les éoliennes... et il est autorisé d'être moins pessimiste près de 20 ans après ce texte de rap...
04 - L'affrontement
J'ai réalisé la musique à partir d'un sample de batterie comme j'ai réalisé certains chants.
Pour le contexte, il faut rappeler que ce texte a été écrit après nos embrouilles avec des types d'Epinay-sur-Seine (parce qu'on avait osé chanter une chanson d'amour...), commune dont je suis pourtant issue. A l'époque NTM s'embrouillait avec IAM puis avec ROCKIN SQUAT quand les rappeurs de New York s'opposaient aux rappeurs de la West Coast... C'était la compétition, il fallait dominer ses concurrents pour être médiatisé et vendre des disques. Quand nous allions faire des concerts en étant trois ou quatre, nous avions en face de nous des rappeurs avec leurs potes qui étaient une quarantaine ou plus. Fallait il venir avec un tank ou une kalachnikov pour faire un concert ?
A titre d'exemple, on avait fait un concert à Joliot Curie à Argenteuil et un type de la ZUP d'Argenteuil complètement bourré, qui n'était pas venu seul, faisait son merdier pendant le concert...
Puisque le rap de "gangsters" ou de "lascars" commençaient à se développer, loin de l'ambiance Rapattitude ou Radio Nova des débuts, je voulais être dans un autre registre du hip hop pour avoir un autre public car il était impossible pour nous d'accéder aux scènes sans avoir une pseudo-armée de 50 lascars, plus tard volontairement médiatisés par SKYROCK. Il faut savoir que IAM avait tenté de créer un réseau au début des années 1990 (le côté obscur, je crois), que ROCKIN SQUAT avait tenté d'avoir une démarche underground en invitant de nombreux artistes pour finalement en venir à déclarer que "L'alliance des poètes n'existe que dans les rêves de l'enfances", que plus tard, NTM avait tenté de créer un réseau avec Busta FLEX, ZOXEA... Mais Kery JAMES (par soucis de sécurité ?) avait réussi à travailler avec 113 et toute une clique qui ne correspondait pas du tout à ses textes de rap et, me semble t-il, ses motivations religieuses. S'il suffisait d'être costaud comme MC JEAN GAB'1, cela se saurait...
Donc, c'est un peu dans ce contexte que j'ai écrit mes couplets dans le titre L'Affrontement. L'album était un peu "sataniste" comme certains chanteurs de hardrock car je voulais proposer un rap alternatif tout en affirmant "Stop, le hip hop doit revenir à ses sources...". Pour celles et ceux qui ne connaissent pas l'histoire du hip hop et l'ont découvert avec SKYROCK, je les invite à découvrir les titres Walk this way de RUN DMC avec Aerosmith, Bring the noise de PUBLIC ENEMY avec ANTHRAX, Sabotage des Beastie Boys, Judgment Night de ONYX avec semble t-il BIOHAZARD...
05 - Vade Retro Satanas
J'ai également composé la musique, vers mars 1995.
Le texte est une fiction critiquant le journalisme car selon moi, les journalistes se désintéressaient de notre quotidien en banlieue, préférant faire des reportages en Australie par exemple. L'idée de ce thème m'était venu après un cours de français (commentaire de texte de Quatre-vingt-treize de Victor Hugo, me semble t-il : "Un canon qui casse son amarre devient brusquement on ne sait quelle bête surnaturelle") concernant la personnification d'un objet qui se déplaçait sur un bateau lors d'une tempête.
Dans le rap Vade Retro Satanas, chacun des rappeurs cherchait à s'identifier à un animal, un peu comme dans la série Manimal. "Je reviens comme un requin...". Mais rassurez-vous, je ne suis pas un requin ! D'ailleurs, n'est ce pas Jacques CHIRAC qui avait été caricaturé en requin dans le livre CES ANIMAUX QUI NOUS GOUVERNENT ? Puis, beaucoup de rappeurs américains s'identifiaient aux Blacks Panthers. Si je manie mal les mots ou maux, n'hésitez pas à laisser des commentaires !
06 - La bête
D'emblée, on remarquera que parfois, la typographie ne veut pas mettre d'accent et qu'on est parfois obligé de mal écrire parce que les moyens techniques ne sont pas de la meilleure qualité. Mais, pour les gens manquant d'indulgence, je ne suis pas produit par une grosse structure et je fais avec mes petits moyens.
Concernant la musique, je l'ai entièrement composé vers avril 1995 même si elle contient un sample d'une batterie. Mais certains cris et pleurs proviennent de Hulk... pour celles et ceux qui aiment les MARVEL.
L'idée du thème m'ait venu après avoir vu un film d'horreur dont je ne me souviens plus du titre. Bien évidemment, dans mon esprit, il s'agissait d'une fiction complète ou d'un rap de type THRILLER ou un rap d'horreur. Si certains, on trouvé cela effrayant, c'était le but recherché car je me souviens de certains films d'horreur et l'objectif était de ne pas passé inaperçu, de rester dans les crânes de certaines personnes... Personne n'avait fait ce genre de rap, à ma connaissance, en tous les cas dans le rap français.
07 - Ecoutes
J'ai entièrement composé la musique mais ce titre contient un sample du titre J'Aurais Pu Croire du groupe IAM. Pour l'anecdote, un collégien m'avait dit que le logo d'IAM ressemblait à un texte (inversé) en arabe évoquant Allah. J'ai également effectué les chants en fond.
En entendant mon couplet, je sais que j'avais déjà lu la traduction de la Bible à l'époque puisque j'évoque Balak et Balaam or, j'aimais bien l'histoire de cet âne qui avait vu un danger invisible à œil d'homme, si mes souvenirs sont exacts. La violence de mon texte de rap est à mettre en relation avec les passages violents de l'Ancien Testament de la Bible et l'enseignement sanguinaire de la Révolution française et ce, au nom de la philosophie des Lumières. Mais pour celles et ceux qui seraient tentés par une interprétation littérale, entendez bien : "...Je recherche uniquement le pardon de mes péchés , le terme de mon orgueil, la fin de ma stupidité : c'est utopique !...".
08 - La prostitution est légale
J'ai réalisé la musique et j'ai chanté le refrain, en plus d'avoir fait un couplet rap. Je pense que j'étais mineur à l'époque.
C'est moi qui ai choisi le thème de ce titre. En effet, en France, on prétendait et on prétend encore que la prostitution est illégale. Pourtant, on pourrait demander à une actrice de se déshabiller, de se mettre nue et si elle accepte, elle pourrait également avoir des relations sexuelles en contrepartie d'une rémunération quand un travail à l'usine ramène souvent un SMIC... Parce qu'elle serait filmée, il s'agirait d'une œuvre artistique et donc il ne s'agirait pas de prostitution. Or, est ce que tous les films érotiques ou classés X sont réalisés par des multinationales à gros budget ? Donc, imaginons que je propose à une femme d'avoir une relation sexuelle contre de l'argent dans le cadre de la réalisation d'un film amateur qui, par manque de budget n'est pas commercialisé comme beaucoup de mes raps et chansons, s'agit-il de prostitution ou de la réalisation d'un film érotique classé X ?
Or, on voit que les femmes les plus pauvres, donc les plus vulnérables économiquement parlant, risquent d'être tentées par l'argent qu'apporterait cette forme de prostitution déguisée dont le prétexte serait la réalisation d'une œuvre d'art. Est ce vraiment artistique de sucer un pénis ? Donc, les riches pourraient se servir de ce prétexte pour payer les services d'actrices "prostituées" quand les pauvres devraient se masturber devant des films... Liberté, Egalité, Fraternité...
09 - Trouvez vous ça normal ?
Vers juin 1996, j'ai réalisé la musique de ce rap à partir d'un sample de batterie et d'un chant.
Bien évidemment, mon couplet rap est totalement ironique mais je tenais tout de même à le préciser...
Et si on me ferme les portes dans le domaine artistique ou dans d'autres métiers, "mais qui est responsable" ?
10 - La métamorphose
J'ai réalisé la musique et effectué les scratchs. Ce texte qui parle de vengeance n'est qu'une fiction. Pour ma part, elle est basée sur certaines de mes pulsions, que je ne nie pas, mais ces pulsions ont pour origine une éducation révolutionnaire dans lequel il est admis de tuer un roi et les membres de sa famille par vengeance. Après avoir reçu un couteau sous la gorge durant les années 1990, j'étais favorable au rétablissement de la guillotine et j'y suis encore favorable. Mais entre avoir une conviction sur le rétablissement de la guillotine et la capacité de la remettre en état de fonctionnement, il y a un fossé comme par exemple devenir Président de la république... S'il suffisait d'avoir envie pour obtenir ce qu'on veut, je crois que j'aurai une préférence pour une belle villa avec piscine, terrain de basket puis un beau bateau, une BMW... Cette chanson était inédite et n'avait pas pour ambition, comme tous les autres titres de l'album à être édités un jour, surtout sans aucune rémunération. Donc, si on s'invente des histoires entre potes, ça ne vous regarde pas mais avec le développement internet, il n'est pas inutile de le préciser. Et puis, ça fait du bien de se défouler en paroles quand on ne peut pas faire grand chose d'autre, notamment parce que certains sports ne sont pas autorisés... J'ai décidé de ne pas diffuser d'extraits.
11 - Le bal des vampires
J'ai également réalisé la musique à partir d'un sample de batterie et de samples de violons (avec échos). Par contre, c'est encore fois qui chante en fond. Dans mon esprit, ce texte était une pure fiction et la preuve est que j'avais samplé un passage de DRACULA de Francis COPPOLA au refrain. J'aurai bien voulu faire un clip dans un château mais l'occasion ne s'est pas présenté... Je voulais vous entraîner "au bout de la nuit" comme "les démons de minuit" alors, j'ai mis un masque comme la Compagnie Créole pour ouvrir le bal. "C'est un vrai plaisir de respecter les coutumes"... Bon, je reconnais que c'est pas très dansant mais avec un BPM un peu plus rapide, un meilleur mixage et des bons danseurs hip hop, ça aurait pu déchirer.
12 - Couper les couilles
J'ai encore fait la musique et sans sample, de mémoire. Mais c'est un titre inédit assez violent, surtout pour l'adolescent que j'étais. Je n'ai pas envie de l'éditer ou même d'en mettre un extrait. Si vous avez connu des personnes violées ou qui ont risqué d'être violées, ce rap ne risquera pas de vous choquer, sauf si vous êtes dans une logique de tout pardonner. Rien que pour ces gens, je préfère ne pas mettre un extrait de ce rap...
13 - La justice est une pute
J'ai également joué la musique mais en me servant en partie de la programmation du synthétiseur et là aussi, la batterie a été samplé. Je n'ai pas diffusé mon couplet car il n'est pas du tout conforme aux théories juridiques enseignées à l'université puisque j'évoquais le jugement d'un enfant de 7 ans. Quelqu'un de ma famille me répétait constamment que "la loi est une pute que chacun baise à sa manière", propos qui avait été tenu par un professeur en droit selon elle. Lorsque j'étais mineur, je ne faisais pas la différence entre la Loi et la Justice car pour moi, les policiers et les juges étaient des fonctionnaires nommés par le pouvoir étatique. Je n'imaginais pas qu'il existait une séparation des pouvoirs au sein d'un même pouvoir... Il faut avoir étudier le droit pendant de nombreuses années, et être un peu paranoïaque, pour comprendre un raisonnement aussi tordu. Donc, mon texte est sans intérêt et la justice méritait en titre un J majuscule. Et puis, c'est vulgaire comme titre. Au moins, certaines prostituées ont parfois le pouvoir de calmer des types nerveux alors que la Justice... Le mot pute n'est vraiment pas approprié. C'est une erreur de jeunesse.
14 - L'ennemi
J'ai également joué la musique en me servant en partie de la programmation du synthétiseur et j'ai ajouté un sample de batterie. J'ai réalisé le scratch. Dans ce texte, qui je pense date de 1995, je dénonçais le terrorisme mais comme le début reprenait un extrait de Superman, si ma mémoire est bonne, j'ai trouvé que c'était hors sujet. Donc, j'ai préféré ne pas mettre d'extrait. Encore une erreur de jeunesse.
15 - Le règne des apparences
Vers juillet 1996, j'ai joué la musique de ce titre en y incorporant une flûte samplée. Mon texte parle du handicap et de la réussite d'une handicapée dans le domaine de la musique. J'ai pas mis l'extrait parce que j'aime pas travailler gratuitement et que ce travail de commentateur bénévole me demande du temps. Puis, la musique que j'ai joué est loin d'être extraordinaire. Donc, ça reste inédit.
16 - Suivez le guide
J'ai réalisé la musique, les chants et les scrachs. Le thème est assez original mais c'est un titre inédit.
17 - Nos rêves...
J'ai réalisé la musique à partir d'un sample de batterie. Le morceau contenait un scratch de NTM "Tout ceci n'était qu'un rêve" et le refrain continuait par nos rêves sont leurs cauchemars. Et devinez de quoi je parlais ? Et bien de la révolution, bien évidemment ! Rien que pour vous voici mon couplet au format texte manuscrit (scan) :
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