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mercredi 1 août 2018

ANONYME - LE MISANTHROPE


Dans le titre La magie du tiroir, les 2 BAL 2 NEG déclarait "...dorénavant, indépendant, et ça à 100%. Je contrôle mon business et je contrôle tous mes francs..." et c'est dans cet état d'esprit que je concevais le rap et le hip hop et que j'ai tenté de faire mes activités artistiques et ceci, afin d'éviter toute récupération, ce qui m'a conduit inévitablement aux questions économiques et aux questions de droits d'auteur... Mais, en réalité, tout dépend du rapport de force si la théorie reste théorique.    
 
Cependant, avant d'aller plus loin dans ma perception du rap et du hip hop, je tiens à préciser que le rap, contrairement à ce que certains suggèrent ou considèrent, n'étaient pas une musique de noirs (uniquement) et encore moins d'arabes en France, tout du moins dans ses débuts. De mémoire, le premier rap français que j'ai entendu était le titre Chacun fait (c'qui lui plaît) de Chagrin d'amour en 1981 ou en 1982. Quand je regarde les photos de classe quand j'étais à la maternelle à Epinay-sur-Seine (qui représente le 93 ?), donc au tout début des années 80, il n'y avait pas un seul noir dans ma classe et semble t-il aucune personne d'origine maghrébine (ou presque) et on nous parlait de "nos ancêtres les gaulois" au CP, ce qui commençait à devenir compliqué en CE1.  
 
Concernant le mouvement hip hop, je l'ai surtout découvert avec la compilation Rapattitude sortie en 1990 et certains commençaient déjà à rapper et à faire du beat box au collège Robespierre à Epinay-Sur-Seine en 1990. Par rapport à cette compilation, Rockin Squat, Kool Shen, Saï Saï et Dee Nasty (Qui a produit Timide & sans complexe, Truc de fou, non ?) sont blancs à ma connaissance. Les rappeurs de SENS UNIK étaient blancs, me semble t-il. Et dans BENNY B, il y avait deux blancs même si le rappeur était d'origine maghrébine. Et qui présentait RAPLINE ou travaillait dans l'Affiche ?   
 
Donc, niveau "légitimité", je suis né et j'ai été scolarisé à Epinay-surSeine (93800) de 1978 à 1990 et j'y allais souvent jusque dans les années 2010... Le rap, j'en faisais au début des années 90. Maintenant, si certains estiment que le petit blanc n'a pas sa place dans le hip hop français, le babtou ou le gwer que je suis les emmerde en langue française, pas en langue américaine ou africaine ! Premièrement, si le rap est né aux USA, ils n'ont pas plus de légitimité que moi pour évoquer l'histoire du hip hop  car les afro-américains ne sont pas des africains (notamment nés en France) et deuxièmement, le rap français est fait en langue française, pas en langue africaine malgré l'estime musicale que j'ai pour DAARA J (Yalla)... Donc, si c'est une musique d'africains, commencez par rapper en langue africaine, pourquoi pas en peul, en respectant vos racines, au lieu de jouer les colonisés qui se plaignent tout en voulant profiter des retombées  commerciales de la langue française ("La francophonie, à croire que les négros sont fiers de faire partie d'une colonie")... Et je ne préfère pas parler de la fabrication des instruments de musique, ça risque de bouleverser toute votre chronologie, rassurez-vous en constante évolution.           
 
Je ne vais pas développer ici l'histoire du rap aux USA car je n'y ai jamais mis les pieds et me méfies des anachronismes. Mais, le premier rap que j'ai entendu provenait d'un blanc qui rappait dans le titre Thriller de Michael JACKSON selon les vidéos que j'ai vu. Ensuite, par rapport au rap américain, je me souviens avoir entendu (selon les dates trouvées sur internet et non de mes 45 tours) d'abord Say no go de DE LA SOUL (titre diffusé sur NRJ si ma mémoire est bonne, titre à entendre pour connaître le scratch de l'époque, comment c'était calé, pour ensuite regarder le film récent sur NWA...Par rapport à ce titre, il contient un extrait de chanson de variété ou de pop), Bust a move de YOUNG MC en 1989 (45 tours puis dans la compilation NATION RAP), Pump up the Jam et Get up de TECHNOTRONIC en 1989, It's on you de MC SAR & THE REAL MC COY en 1989, Groove Is In The Heart de DEEE-LITE avec Q TIP en 1990 (désolé, le clip ne fait pas du tout ghetto !), l'album WORLD POWER de SNAP en 1990... et ceci, bien avant les albums de PUBLIC ENEMY et très bien avant le gangstaa rap. La première fois que j'ai entendu NWA, c'était dans une compilation nommée NATION RAP sortie en 1990 et le titre auxquels ont participé Ice Cube et Dr Dre notamment était Express Yourself (musicalement positif) mais je ne connaissais pas le clip vidéo, par contre (de quant date il ?). Dans cette compilation, il y avait également Eric.B et Rakim (lien hypertexte vers Paid in Full : entendre également le scratch de l'époque et entendre le chant en langue non anglophone pour celles et ceux qui "écoutent" du hip hop américain). Il me semble que c'est après avoir connu la compilation NATION RAP que j'ai acheté en K7 la BO du film BOYZ N THE HOOD où l'on retrouve notamment l'artiste Quincy Jones, artiste qui avait travaillé avec Micheal JACKSON sur l'album BAD (ça ressemble à du tag à 13mn27 et à du street dance à 12mn50, non ?)... Pourquoi j'évoque cela ? Parce que dans mon titre Ultra Underground, il y a un extrait du film BOYZ N THE HOOD traduit en français où le personnage principal, qui se retrouve au milieu d'une guerre des gangs, se met à débiter un tas de conneries chez lui parce qu'il semble se sentir dépassé par les événements... Ce passage, c'est un peu l'état d'esprit de tout cet album et je n'avais pas l'intention de le diffuser sur internet mais puisque nous sommes à l'ère de la transparence et que les droits d'auteur semblent, une fois encore, une question accessoire alors que j'ai payé des livres pour étudier ce sujet... Question très intéressante pour les juristes : quelle est la frontière entre vie privée et vie publique avec internet, notamment après la mort d'une personne ?       
 
Concernant le scratch, la première fois que j'ai entendu du scratch d'assez bonne qualité, c'était en 1984 avec le titre Rockit de Herbie HANCOCK mais il est vrai que quand j'étais enfant, j'avais tendance à arrêter le disque et le tourner en arrière comme je pensais "normal" de dessiner sur les murs...

Concernant le beat box, je me souviens de FAT BOYS et je crois du titre Human Beat Box qui, selon internet, date de 1984. Je me souviens également de DOUG E FRESH vers 1989. Concernant les francophones, DEE NASTY avait mis du beat box dans l'interlude 9 de son album en 1991, SENS UNIK avait mis du beat box dans l'album VIème sens en 1991, quand IAM, me semble t-il, tentait d'imiter le son de la trompette dans l'album De la planète Mars en 1991 (Jazz). Sans parler strictement de beat box, je peux également évoqué Michael JACKSON dans le titre Workin' Day and Night apparaissant dans l'album Off the wall que j'ai connu après l'album Thriller. De mon côté, mon grand frère et moi tentions de reproduire des sons de batterie avec nos bouches quand j'étais petit mais ce n'était pas comme le beat box au niveau de la sonorité de la "grosse caisse" mais difficile de retracer la chronologie quand les anachronismes semblent répandus... Or, le vrai rap de rue à l'origine, c'était celui qui se faisait avec peu de moyens, un type qui faisait du beat box et un ou plusieurs rappeurs... C'était pas du rap réalisé dans les meilleurs studios d'enregistrement (avec les tarifs les plus onéreux) des meilleurs quartiers de Paris ou de New York. Alors, leur pseudo "rap de rue" actuel, je l'emmerde parce que le rap de rue, nous, on le faisait avec très peu de moyens et avec des jeans troués car c'était à la mode au collège Robespierre à Epinay-sur-Seine, peu de temps après mon passage de "leader de la révolution" à l'Espace Lumière en 1989 dont l'image apparaît dans Débattre avec un mort (habits troués).      
 
Il n'est pas impossible que je regardais Sidney quand j'étais jeune mais je m'en souviens pas. Par contre, je mettais Radio Nova et je crois qu'il y avait une autre station de radio qui diffusait du rap au début des années 90.   

Désolé, j'ai pas découvert le rap avec Skyrock et je l'ai pas commencé dans les années 2000. Si certains sont les champions du underground et ont été censuré, moi, j'étais dans la catégorie ultra-underground, non par envie mais par absence de choix. Donc, quand on participe à quelque chose et qu'on a l'impression d'en être exclu, ce n'est pas agréable et ça favorise même la rancœur.  

J'ai connu des titres de NTM avant qu'ils ne sortent officiellement leur disque par le biais d'un pote de l'époque (à Argenteuil), avant également d'acheter l'album Authentik sortie chez EPIC, la même maison de disque que Michael JACKSON. Quand DJ'S est parti du groupe NTM, Kool SHEN et Joey STARR cherchaient un DJ et je crois avoir donné une maquette de mix mais j'avais un matériel de merde, comparé à leur DJ qui avait des Technics MK2. D'ailleurs, j'avais scratché sur les platines du DJ de NTM qui venait du collège Joliot-Curie (sa copine était dans ma classe) à Argenteuil et j'avais appris une technique à ce DJ... Avec ses platines, c'était trop facile alors que moi, je galérais et devais faire preuve d'une docilité avec les vinyles pour éviter que ça saute en mettant des pièces jaunes et du scotch au dessus du diamant. 

Donc évidemment, j'étais en admiration face à ces rappeurs, ces danseurs, ces DJ qui enregistraient en studio quand moi, je faisais de mon mieux avec des techniques de galériens. Par exemple, en 1990, je rappais sur la version instrumentale de Somebody Else de Jocelyn Brown et parfois je coupais des versions instrumentales pour faire des samples en mettant pause sur la platine K7. NTM était dans la maison de disque de Michael JACKSON, ils avaient un logo impressionnant et le clip Soul Soul était hors de mes capacités. 

Puis, je dois reconnaître que IAM, NTM, ASSASSIN, SENS UNIK... avaient largement plus de vocabulaire que moi mais on n'avait pas le même âge aussi.

Toutefois, au lieu que des rappeurs travaillent ensemble à créer un média alternatif, ce à quoi tentait de travailler SEAR, il me semble, les rappeurs passaient leur temps à se tirer dans les pattes comme des gamins qui veulent tous aller en attaque sans protéger leurs buts. Et en plus de cela, les projets de mon groupe n'intéressaient pas. Coupable d'être libre, G Funk... non ! Même pour Jimmy Jay, il me semble. On devait rester ultra-underground... Alors, j'ai vu venir Skyrock et au début, ils faisaient venir les pionniers pour progressivement les dégager comme des merdes. Diam's la première rappeuse... m'ouais, c'est ça, ça veut réécrire l'histoire ? Et Saliha, Sté Strausz, Princesse Anies...  

Mais, en fan, je surestimais les capacités des rappeurs à créer un média alternatif. En 2004, quand j'ai voulu créer une émission de radio, j'ai vu personnellement à quel point les gens peuvent être chiants en refusant de faire des compromis et je suis même allé au CSA pour tenter de créer une station de radio en province, là où il y a des ondes disponibles. C'était compliqué.

Je reprends "...dorénavant, indépendant, et ça à 100%. Je contrôle mon business et je contrôle tous mes francs..." mais quand je distribuais moi-même les disques dans les bacs, notamment en province, que je devais contrôler mes passages en radio, que je devais contacter les disquaires pour un faire un point..., j'ai compris pourquoi les belles déclarations des rappeurs "indépendants" n'étaient pas suivis d'effet comme par exemple avec Bisso na Bisso, projet dans lequel on retrouvait les 2BAL. Je me souviens d'un pote qui passait en radio et devait compter combien de fois par jour il passait pour être rétribué... Indépendant jusqu'à fabriquer les machines aussi, fabriquer des salles de concerts... ? Moi, j'ai fait un stage en charpenterie en 2015 et c'est autre chose que de rapper dans un micro. 
   
Cette haine de nombreux rappeurs qui se la jouaient gros durs était également justifiée par le fait qu'il fallait venir à 50 minimum pour faire un concert de rap. Avec 100 personnes armées, je prépare un coup d'Etat ou un concert de hip hop ? Donc, leur rap de lascars à la con me faisait chier parce qu'on pouvait pas faire de scènes, les mairies craignant constamment des débordements. De mémoire par exemple, en 1998 ou en 1999 (avant ou après les titres du Misanthrope ?), le groupe LE SYNDICAT dont j'étais membre devait faire un concert à Tours où il y avait notamment Kery JAMES mais aussi l'une des premières apparitions du groupe les Saïan Supa Crew (qui au passage m'avait marqué) mais les rappeurs squattaient la scène et notre passage était constamment reporté. De souvenir, la salle à Tours commençait à se vider vers 1 ou 2 heure du matin, et nous n'étions toujours pas monté sur scène alors qu'on venait d'Argenteuil et qu'on devait revenir ensuite. Lorsque que Kery James est monté sur scène par exemple, ils étaient au minimum une trentaine sur scène pour le titre Hardcore et à proximité de la scène des lascars (noirs ou arabes), qui je crois accompagnaient la MAFIA K'1 FRY, voulaient m'emmerder pendant que je surveillais mon 8 pistes que j'avais déposé sur la scène lors des "balances". Des racistes anti-blanc, j'en ai croisé plus d'un dans les cités et dans le hip hop mais il ne fallait jamais l'évoquer. Voyant que les rappeurs continuaient de squatter le micro, je suis monté sur scène sans demander l'avis à personne afin de récupérer mon 8 pistes que j'avais acheté. Les agents de sécurité très costauds (noirs, je crois) sont venus vers moi et je leur ai tapé un scandale parce qu'on ne passait pas et je leur ai dit un truc de genre, si on ne passe pas, je récupère mon 8 pistes et on se barre. Ils ont hésité puis m'ont permis de récupérer mon 8 pistes et on est parti. Nous étions venu avec deux voitures (dont le producteur de ZAZ) mais on était pas assez nombreux malgré cela. Mon pote s'est endormi lors du retour et en se réveillant à tourner le volant de mon autre pote qui conduisait. Moi, j'étais dans l'autre voiture. Résultat, pas de concert et leur voiture avait fait des tonneaux sur l'autoroute. Voilà pourquoi je leur en voulais et préférais remettre une certaine "éthique" dans le rap. Mais cela ne m'empêche pas d'apprécier l'évolution du groupe IAM, par exemple, mais quand moi, je sais pas si je vais être payé ce mois-ci ou le mois prochain, que je galère pour un petit boulot payé au SMIC ou pour demander le RSA, leurs armées de lascars, j'ai envie de les tuer à la ICE CUBE dans BOYZ N THE HOOD mais je vais rien faire, vous inquiétez pas, je ne suis pas fonctionnaire dans l'armée ou la police... mon papa à moi, c'est pas un gangster et il n'a même pas de flingue !

Pour en revenir à l'album LE MISANTHROPE, celui-ci a été réalisé vers 1998 et/ou 1999 et n'avait pas pour ambition d'être diffusé mais pour comprendre le titre "Antisémite" (notamment) qui est publié sans mon autorisation comme d'autres titres de l'album Mes 4 saisons, malgré toutes les démarches effectuées pour tenter de respecter les règles concernant les droits d'auteur, je me sens dans l'obligation d'essayer d'anticiper et de commenter moi-même cet album inédit. N'étant pas éternel, à ma connaissance, et n'ayant pas d'enfant, ce qui aurait dû resté inédit est en partie rendu public désormais. Je ne vais pas parler ici des accidents d'avions ou des renonciations à succession (C'EST SPECIALEMENT POUR LE CHAMPION) lors des héritages ou encore des œuvres qui tombent dans le domaine public comme par exemple La Marseillaise... Comme j'ai sorti plein de conneries, autant l'admettre et expliquez pourquoi, ça évitera, tout du moins je l'espère, les caricatures. Il serait tellement facile d'utiliser une gestuelle violente dans le cadre d'un de mes raps, de diffuser mon rap "antisémite" et de mal le traduire en anglais ou en allemand en m'accusant d'avoir donner l'ordre de tuer des millions de Juifs... Suis je l'avocat d'Adolf HITLER ? Certainement pas, je ne suis pas avocat et le procès de Nuremberg a eu lieu bien avant ma naissance. Tout vouloir mettre sur le dos d'un mec, j'ai en partie connu donc je me méfies des jugements hâtifs, surtout en l'absence des documents sources. Ignorer n'est pas nier et j'essaye de vous faire connaître mon passé dans ces commentaires, pas un passé inventé. Mais comme l'expliquait ma professeur de français, comment pouvez critiquer un livre (ou pourquoi pas une œuvre) que vous n'avez jamais lu ou bien est ce que cela s'appliquait seulement aux versets sataniques de Salman Rushdie ? Puis, concernant le coran, les sourates n'étant pas classées dans l'ordre chronologique (mélange des sourates médinoises et mecquoises), pas facile dans ces conditions de comprendre le cheminement de Mohammed, surtout quand on ne comprend pas l'arabe... Intéressez vous à l'autorisation ou l'interdiction de l'alcool, par exemple, dans le coran... Alors, je fais mon autobiographie musicale "même si ça plaît pas" mais j'ai pas inventé internet et le site internet www.exlimes.com a été créé en 2004 pour resituer encore plus le contexte.    

Décontextualisé, par exemple, le titre Un homme à abattre du groupe LE SYNDICAT est largement pire que le titre "Antisémite" et c'est loin d'être le seul. Se pose alors le problème de la datation : minorité ou majorité des rappeurs, titres antérieurs ou postérieurs... Vous avez voulu vous servir de moi, bienvenue dans la complexité de ma vie car c'est exactement ce que je recherchais. Si certains voudraient situer historiquement le titre Un homme à abattre après "Antisémite", je pourrai passer pour un donneur d'ordre d'un groupuscule qui veut tuer un gentil musulman... Comme quoi, pour être "authentique", tenter de remettre les choses dans leur contexte comme prendre le train en marche n'est pas une mince affaire. Cela est même très important comme l'expliquait Tariq Ramadan en introduction ou en préface d'un essai de la traduction du coran d'avant 2012 dont je sais qui détient une version. Donc, j'allais pas me gêner à faire chier certaines personnes puisque l'étude de l'Ancien Testament m'a fait chier pendant des années et que je pourrai passer, avec mes anciens textes, pour un fanatique de Dieu, hors de tout contexte concernant mon évolution, étant agnostique depuis au moins 2013. Au passage, merci de faire de la publicité pour mon site internet mais ça me donne du travail bénévole et je n'aime pas travailler gratuitement comme un esclave. De toute manière, il fallait bien le faire un jour puisque certains veulent se baser sur moi alors que je suis un chômeur et un ancien rmiste. Et pour le titre de l'album, c'est un petit clin d'œil au comédien Molière...  


Commentaires des titres :

01 - Intro Le misanthrope (cliquer sur le titre pour plus de détails)

02 - Les jeunes de la old

Cette chanson est intéressante déjà par rapport à la musique que j'ai composé qui n'est pas dans les clichés habituels du rap hexagonal, de tendance moutonnière quand on se limite à certains médias... Enfin, inspiré par la méthode Martin Luther KING, ça fait longtemps que je boycotte certaines radios et je ne sais même pas si elles existent encore. Le hip hop a été innovant dès le début et je n'avais pas l'intention de limiter ma musique au formatage de la "radio en toc". Quand j'ai commencé le rap, j'étais jeune et les rappeurs étaient, pour certains, largement plus vieux que moi donc je pouvais pas prétendre être un ancien à mes 20 ans environ. Si je critique beaucoup les rappeurs dans cet album inédit, vous remarquerez le scratch de Joey Starr avec la Brigade (Old School, Le Testament)... Désolé de ne pas avoir une vision binaire avec les gentils d'un côté et les méchants de l'autre. Dans ce rap, je parle de Public Enemy et fait référence au refrain Fight the power, ça allait bien avec mes tendances révolutionnaires de l'époque, surtout qu'à l'époque on nous enseignait que les américains étaient dominés par les WASP hostiles aux catholiques, aux communistes (La chasse aux sorcières) dont les plus extrêmes étaient membres du KU KLUX KLAN... Et avec Public Enemy, je me suis intéressé à l'histoire de Martin Luther KING. Mais les choses évolue dans l'histoire comme avec la réalisation de la station de métro Rosa-Parks à Paris. Des fois, on voit même des noirs jouer les cowboys au cinéma et on n'est plus à l'époque de Burn Hollywood burn comme s'il y avait une certaine forme de "amnésie collective"...

Quoi, qu'est ce qui s'est passé ? Ah bon, tu crois ? Hitler était musulman, non ? Mais non, c'était pas un punk ?... Dans le cadre du devoir de mémoire, pour ma part, j'ai entendu que Hitler était protestant, catholique, païen, membre de la société de Thulé... La Saint-Barthélemy, la guerre de 100 ans, le KKK, l'assassinat de Kennedy... sont ils devenus des points de détail de l'histoire ? Et comment expliquez l'affiche du film Amen si Hitler était païen ? Donc, je tente de ne pas faire dans l'anachronisme parce que, personnellement, j'ai essayé de remettre les sourates dans l'ordre chronologique et je n'ai jamais rencontré un seul musulman tenter de le faire, malgré l'existence de versets abrogeants...

Mais pour en revenir au titre, nous étions jeunes quand les rappeurs étaient beaucoup plus âgés que nous et si MC Jean Gab'1 n'aime pas le terme "ancien", qu'il apprenne que cette notion est relative comme les mots petit et grand. Le rap La formule secrète de Assassin est plus ancien que mes tous mes textes de rap, c'est un fait. Et après, on peut penser que ancien fait vieillot mais il y a du choix dans les définitions.

Nous, on allait à l'école, on restait souvent dans un quartier, on regardait des films... donc notre vision du monde était nécessairement limitée par rapport à des rappeurs plus âgés que nous mais ces rappeurs "Old School" m'ont donné envie d'ouvrir des dictionnaires contrairement à certains professeurs que j'envoyais chier parfois parce que je ne comprenais pas les raisons de ma présence en cours. Je ne voyais pas l'intérêt d'apprendre plein de choses dans la réalité du quotidien. Qu'est ce que ça pouvait me foutre d'apprendre que Osiris était un Dieu Egyptien ? Une fois, j'ai demandé pourquoi on étudiait l'allemand et la professeur m'a répondu parce que tu pourrais rencontrer une allemande... Réponse pitoyable ! Et si je rencontre une cambodgienne, une marocaine, une laotienne, une guadeloupéenne... à quoi ça me sert l'allemand ? Elle aurait pu me dire pour étudier Martin Luther, Karl Marx, Adolf Hitler ou encore me dire pour étudier l'automobile allemande ou travailler dedans... Non, pour rencontrer une allemande alors que j'avais jamais vu d'allemande de ma vie en France, à part en vacance éventuellement. J'avais réussi l'exploit d'avoir 0/20 de moyenne trimestrielle en seconde du lycée Georges BRAQUE à Argenteuil à cause de ce genre d'arguments à la con et je passais beaucoup de temps à emmerder les professeurs qui m'expliquaient pas les raisons de ma présence en cours car au bout d'un moment, j'avais mal au crâne d'apprendre plein de choses. Alors, j'apprenais beaucoup de choses avec la "Old School" du hip hop, au lieu de dire truc, machin, bidule, putain de con, zarma, wesh...              

Le titre aurait pu se nommer Leaders Of The New School mais ça faisait déjà vieux, obsolète car Busta Rhymes (rappeur Warner Bros ?) devait faire son chemin loin des Leaders... Donc, c'est un petit clin d'œil aux anciens avant la suite...


03 - Trop de groupes nazes

Concernant la musique, j'ai samplé une guitare électrique et des violons. J'ai effectué les scratchs. Le texte (du mois de juin) et l'enregistrement datent de 1998.  

Je vais être honnête, moi le rappeur Anonyme qui avais les pieds sur terre, ça m'a énervé que le rappeur chouchou des médias MC SOLAAR (qui au passage avait "fait Adam et Eve"...), IAM puis SUPREME NTM se laissent corrompre par Skyrock car j'imaginais les rappeurs "Old School" capables de créer un média alternatif ou au moins de travailler avec RADIO NOVA mais à l'époque, je les surestimais parce que je n'étais pas capable de faire ce qu'ils faisaient. J'étais loin de la qualité de leurs clips vidéos, de leurs musiques, je n'avais pas autant de mots de vocabulaires, je n'avais pas autant de contacts... mais je travaillais pas avec EPIC, SONY, DELABEL, DEF JAM, UNIVERSAL... Nous, c'était du "fait maison" avec des moyens dérisoires mais avec la "Jacky Chan attitude" selon moi (Exlimes, Album La Jacky Chan attitude) mais je reviendrais plus tard sur cette notion de "Jacky Chan attitude".     

J'aimais pas le refrain de cette chanson "Bad boys de Marseille" du groupe IAM répété en boucle sur la radio (même si j'aimais bien le style et la musique, qui était presque la même que celle de NAS dans THE LOST TAPES) car cela correspondait parfaitement aux clichés attendus par les "colombes" de la République Français qui s'insurgent devant des propos choquants tout en balançant des missiles un peu partout dans le monde afin de préserver la paix universelle. Les élus de la République arrivaient et disaient ensuite des trucs du genre "c'est pas de notre faute, c'est les rappeurs qui incitent à la violence...". J'aimais assez bien l'album L'école du Micro d'argent mais c'est pas mon préféré. Je sais pas comment on devait interpréter la phrase "Ce que le cinéma se permet, la télé, les livres Et les magazines, pour nous c'est prohibé" dans Dangerous (titre en référence à l'album et au titre de ce mauvais Michael JACKSON ?) ? Comme dans la traduction du coran (sourate 15, verset 9), que signifie le pronom personnel "nous" ? C'est tout le problème des disques ou des livres et de l'usage des pronoms personnels. Faut il se sentir viser par les pronoms "toi" ou "vous" ou "nous" ou bien parlent ils d'un nombre de personnes déterminées ou encore parlent ils uniquement du groupe IAM ? J'avais ce problème avec la Bible, notamment le Nouveau Testament, avec le pronom personnel "vous" : est ce que cela s'adressait au public direct de Jésus, aux Araméens, aux Juifs, à l'humanité toute entière et ce pour une durée déterminée ou une durée indéterminée, notamment dans le chapitre 5 de l'Evangile selon Matthieu ? En ce qui me concerne, je ne me sentais pas viser par ce que les uns et les autres racontaient. C'est l'opinion (ironique ?) d'IAM, pas la mienne. Et puis, pour plaisanter un peu, entendre le titre Nous c Nous de La bande du Carré Blanc ne fait pas de mal afin de réfléchir sur l'usage des pronoms personnels dans les livres et dans l'audiovisuel.    

Alors, Johnny Halliday pouvait chanter Requiem pour un fou, se la jouer Mad Max en concert et être ensuite décoré à l'Elysée. "Dîtes au curé(s), dîtes au pasteur(s)", qu'ailleurs ils aillent se faire pendre..." "pour la garder, je l'ai tué", ça on peut ? Mais rêver d'éclater un type des Assedic, c'est "prohibé" ? Pas toujours facile de contrôler ses rêves pourtant... Bon bah dansons la Carmagnole et puisque j'évoque encore la révolution, "marchons, qu'un sang impur abreuve nos sillons...". La révolution, c'était d'abord des dessins au 18ème siècle parce qu'on avait pas inventé la photographie et le cinéma quand on tente de respecter la chronologie et qu'on refuse l'anachronisme. Après les dessins sur la révolution, il y avait des films étudiés en classe sur le sujet. Allez, je vais prendre 230 à Montpellier, non 165 sur l'A11 en faisant un gros sourire mais oups... ça les a pas fait marrer du tout ! On dirait que je veux tuer, moi, ça m'a fait marrer ! La révolution quand on doit mettre un ticket horodateur dans le parcmètre et que plein de moralistes venaient me dire de respecter des règles qu'ils n'ont pas étudié autant que moi, ça ressemble à quoi ?    

Avec le recul, je trouve amusant cette référence aux dessins animés Robinson (Flo et les Robinson Suisses, bien évidemment sans rapport avec le joueur de basket de la NBA) et Robin des bois (Walt Disney) en parlant du Shérif Chevènement (que j'ai apprécié lors de sa démission...) tout en affirmant "que "Sherwood compte sur moi".

NTM critiquait "les rappeurs Walt Disney" sur Nulle Part Ailleurs lors d'une émission mais c'est quoi le problème avec les "rappeurs Walt Disney" ou les "rappeurs Warner Bros" ? Les clown, les comiques ou les comics, ils aiment pas ça ? D'ailleurs, un président ne devrait jamais dire jamais... La peur d'une troisième guerre mondiale et ça donne plus jamais ça ! Désolé de plaisanter un peu, j'ai un humour particulier mais je ne suis pas juriste ou journaliste sur ce site, vous comprenez.    

Nous, c'était plutôt la tendance WARNER BROS dans Monsieur Mito et on se prenait pas trop au sérieux. Finalement, je ne regrette pas. Puis, si je déteste autant la Bible aujourd'hui, est ce à cause de Persifleur ? Des identitaires voudraient me reprocher d'avoir préféré l'islam durant une période à Persifleur ? Où étaient ils quand j'étais à Argenteuil et que les blancs désertaient ? Jésus de Nazareth et non de France était la référence des identitaires mais le rap était pour eux un truc de "négros" mais "chacun fait ce qu'il lui plaît", après tout.   

Concernant la phrase "Que les flics me suivent où ils finiront à la Bastille"... mais où ? C'est comme Joliot-Curie dans les dédicaces du premier album de NTM, il paraît qu'il y avait une autre cité ou une école Joliot-Curie à Saint-Denis. Le problème, c'est que des communes se nommant Saint-Denis, il y en a une multitude en France, notamment à la Réunion. C'est un peu partout "funky fresh"... La Bastille à Paris ou à Grenoble ou ailleurs ? Certains risquent d'avoir du mal à me suivre parce que il faut prendre des cartes et regarder les annexes. Je ne sais pas si c'est clair mais j'essaye encore aujourd'hui de sortir peu à peu de l'obscurité mais j'ai l'impression qu'on ne veut vraiment pas m'aider.

Concernant les membres permanents de l'ONU, je n'appréciais pas que les possesseurs de bombes atomiques (plus d'un million selon certains...) donnent des leçons de morale au monde entier, tout en faisant des guerres un peu partout, et je pense qu'à l'époque je lisais ou commençais à lire Le livre noir du communisme paru aux éditions Robert Laffont en 1997. Donc, la "troisième voie" du général DE GAULLE, à mi-chemin entre la bureaucratie soviétique et les misérables perdants du libéralisme, me plaisait de plus en plus.


04 - A chacun son tour

La musique est composée de plusieurs samples auxquels j'ai ajouté des sons de synthétiseurs.

Ce rap a été réalisé en 1998 ou 1999 bien avant le titre J't'emmerde de MC JEAN GAB'1 mais j'ai ni sa carrure, ni son parcours donc j'avais pas pour intention de le diffuser. C'était uniquement pour moi et quelques personnes de mon entourage, un peu comme une conversation privée enregistrée. Par rapport aux délires de voyous, quand on m'a proposé de me vendre une arme à feu, on m'a dit qu'on ne savait pas si elle avait été utilisé pour des braquages... La belle affaire : aller en prison pour un braquage non effectué ? Et quand j'ai fait du karaté, on passait beaucoup de temps à faire des pompes et des katas. Donc, je viens pas ici pour jouer le gros balaise mais pour assumer mes choix et ce qui est confidentiel, effectué dans la volonté de respecter les règles de la propriété intellectuelle, perd tout son sens quand les règles sont méprisées. Maintenant, si certains veulent que je fasse un sport de combat, pour jouer les gros durs ou les bonhommes, qu'ils viennent donc me faire un entraînement sportif et on verra combien de temps ils resteront avec moi pour m'apprendre concrètement les techniques d'un sport de combat... La peur du chat noir ? J'en ai vu défiler au karaté comme si on ne voulait pas que je maitrise les arts martiaux. Ceci étant précisé, je vais maintenant argumenter.    

Aux puristes du hip hop, je vais maintenant avouer que j'aimais bien Benny B (comme beaucoup de mômes de l'époque) quand j'étais plus jeune et j'imitais même leurs pas de danse. J'aimais aussi les LITTLE MC, La vie est brutale d'Ideal Junior (avec un petit mot de Kery James quelques années après)... Par contre, je n'étais pas du tout dans l'interprétation littérale parce que, très tôt, je trouvais la langue française complètement débile avec sa conjugaison, son masculin utilisé n'importe comment... Alors, quand NTM a fait son "big flap" (et ils n'étaient pas les seuls à dénigrer Benny B si je me souviens bien), j'ai pas compris au début. Après, je croyais comprendre qu'il y avait des sujets importants dans le monde ou en France et que le hip hop n'était pas là pour faire dans des pitreries mais pour rendre plus intelligent et plus conscient des "enfants du ghetto" afin de leur permettre de "voir plus haut". Si le hip hop avait une mission, je voulais avoir la rap attitude. J'étais un gamin de 12 à 14 ans et j'étais fan comme beaucoup de mômes de BENNY B puis de NTM (même si je n'aimais pas la chanson C'est clair, étant orphelin de mère, parce qu'elle banalisait ce genre de propos et m'a obligé à dire des choses horribles et humiliantes pour vexer ceux qui tenaient ce genre de propos (nique ta mère, fils de pute...) afin de rendre le mal par le mal pour ne pas frapper le premier). Alors, quand les rappeurs hardcores qui crachaient sur Benny B se sont mis à faire du commercial, y'avait un truc qui passait pas. Beaucoup ont craché sur Benny B pour au final faire comme eux ? En fait, ils voulaient être au Top 50 mais ils avaient besoin de les descendre pour y parvenir ? Donc, ce morceau, il fallait qu'il commence par ce big flap... Et là, j'ai envie de renvoyer l'ascenseur et de venger ce groupe Benny B, tellement dénigré, parce qu'ils avaient du talent. Désolé, je préfère largement Benny B à Booba qui pour sortir de son impasse a vraiment fait n'importe quoi. Donc, le principe du titre (que je ne voulais pas publié mais mettre uniquement dans mon autoradio pour mon plaisir personnel) c'était à chacun son tour. Qu'est ce que Solaar a fait de mieux que Benny B : nous parler d'Adam & Eve ? Mais, vous êtes fous ! Oh, oui !

Le début du rap commence par une critique du MINISTER AMER et du SECTEUR A parce que j'avais bien aimé leur style dans LE DROIT CHEMIN (l'instrumental était impeccable et le scratch me plaisait) et j'avais trouvé assez original le premier album Pourquoi tant de haine, sans acquiescer à tout ce qu'ils racontent, je précise. Dans le titre LE DROIT CHEMIN, ils parlaient du DROIT CHEMIN et de l'islam en finissant par la phrase "le savoir est une arme, maintenant je sais". Littéralement, le texte est généralement laid mais je ne faisais pas attention à cela avant car l'intention me semblait bonne. Il a fallut que j'écrive "Antisémite" pour voir qu'il existait des gens qui interprétaient littéralement des textes de rap, ce qui, de mon point de vue, relevait de la démence, notamment quand on ne sait pas faire la différence entre le jour et la nuit, le masculin et le féminin... Puis, dans le clip Traîtres, ils parlent de secte, on voit des gens ressemblant à des musulmans et après avoir étudié la traduction du coran, j'avais envie de les remettre dans le "droit chemin" à mon tour car j'aime pas qu'on me donne des leçons pour rien : "Sois modeste dans ta démarche, et baisse ta voix, car la plus détestée des voix, c’est bien la voix des ânes" (sourate 31, verset 19) ou "Et ne discutez que de la meilleure façon avec les gens du Livre, sauf ceux d'entre eux qui sont injustes..." (sourate 29, verset 46). Je pensais qu'ils avaient raison en déclarant que "le savoir est une arme" mais depuis 2008, j'ai des doutes à ce sujet. 

Comme Francis HUSTER qui jouait dans la pièce l'Affrontement (pour laquelle j'attends encore une invitation après notre conversation dans l'ascenseur...), DOC GYNECO était mon voisin à Paris en 2012 . Une fois, il était dans le cirage et je lui avais fait peur en venant lui parler la nuit si je me souviens bien. Je lui ai parlé deux  ou trois fois en lui donnant un CD de l'album Mes 4 saisons mais sans suite... Désolé s'il tombe sur mon site internet mais il m'avait méprisé à l'époque alors que Bruno GOLLNISCH, député du Front National, contrairement à lui, était venu en personne prendre le petit déjeuner dans mon appartement à Paris... Y'en a qui se la pète avec un scooter tout pourri ! Et je préfère largement Bruno GOLLNISCH à DOC GYNECO. Donc, que DOC GYNECO continue de m'ignorer. Ainsi, mes raps et mes commentaires ne risquent pas de le vexer ! J'avais pas aimé ces insinuations pédophiles dans un de ces titres mais peut être qu'il n'y avait rien de sexuel dans "tu viens d'avoir 15 ans, hum, intéressant...". Quand on a été abusé lorsqu'on était enfant, ce genre de phrase ne passe pas bien, je pense.


Kemi SEBA, que j'ai eu rencontré lors de
la sortie de son livre Supra-Négritude,
après m'être clashé avec lui sur le forum
d'Assassin parce qu'il écrivait "interdit aux blancs"
lors du parti Kémite, pourrait évoquer certains
 sujets d'abus sexuels mieux que moi
(je crois dans Supa-négritude). 
Mais peut être qu'il fallait interpréter littéralement et dans ce cas, j'en suis navré. J'aimais pas son album Classez moi dans la variet mais c'est une affaire de goût. Ce qui me dérangeait, c'est que Skyrock continuait sa destruction du hip hop et que DOC GYNECO y participait. Par contre Bérégovoy qui ne s'est pas suicidé, ça aussi, c'était pas censé être diffusé. François De Grossouvre qui s'était suicidé à l'Elysée, l'affaire des écoutes téléphoniques, le Rainbow Warrior... J'avais des soupçons mais je n'ai pas été vérifié pour le "suicide" de Bérégovoy. C'est chiant de commenter des titres inédits qui ne m'ont pas rapporté une tune mais on ne sait jamais comment les choses vont évoluer avec internet. En tous les cas, Bravo au MINISTER AMER et à DOC GYNECO d'avoir rappé avec Johnny HALLYDAY car "pour nous", y'a pas de motif que cela soit prohibé de raconter des conneries et si j'ai raconté de la merde et bien, je me sens "moins seul", façon de parler. Et respect à DOC GYNECO pour la pochette Liaisons dangereuses...  

Concernant la glorification de la mafia, j'ai mis un passage de Oxmo PUCCINO or, c'était très loin d'être le pire au niveau débits de conneries. C'est tombé sur lui parce que c'est ce qui m'est venu sous la main et que la phrase était courte. De toute manière, je n'avais pas l'intention de diffuser ce titre. Mais comme j'avais cette phrase, je l'ai utilisé pour la tourner en dérision en parlant de "bombe à eau". Les rappeurs jactent beaucoup et même Kery James disait que "dans certains quartiers, on a de quoi faire sauter l'Elysée". M'ouais... Quand j'ai vu plusieurs camions de CRS débarqués dans plusieurs cités (à Argenteuil ou à Stains) ou dans des manifestations, les caïds et les gros durs jouaient moins les malins. Et en plus, ils ont l'ordre de ne pas trop en faire. C'était pas le GIGN ou pire les militaires qui débarquaient avec des Famas, des hélicoptères et des tanks... C'est par contre OXMO PUCCINO (qui semble raconter une fiction) en particulier mais c'est cette phrase que je voulais. Alors, on pourrait me dire que j'ai fait pire et ce n'est pas faux mais je ne le publiais pas, comprenez vous la subtilité ? Dans ma famille et dans le quartier, certaines personnes tenaient des propos très violents mais il se passait pas grand chose, la plupart du temps. Il y a ce qu'on racontait entre potes et ce que je raconte en public. Je parle pas de la même manière à un enfant de 8 ans, un jeune de banlieue de 18 ans, une personne âgée, un avocat, un procureur de la république... mais est ce que cela vous choque et pensez vous que c'est un "double discours à la Tariq Ramadan" dans le cadre de la Taqiya ?

"Avec vos trips de gangsters, le rap est méprisé
Les "généreux" politiciens s'amusent bien à nous critiquer
A nous représenter comme une menace pour la société
"le crime paye". Faux et c'est vérifié !""

Pendant que certains rappeurs jouaient leurs gangsters de merde en étant sponsorisés par Skyrock qui assuraient la sécurité de leurs concerts, les maires des communes ne voulaient pas programmer de rap parce que c'était ingérable. Par exemple, quand Kery James est venu faire un concert à Argenteuil en 2006 (et j'en ai profité pour l'interviewé parce qu'il a du mérite), il a pu voir un peu l'ambiance des concerts que je connaissais et ça va, ça c'est plutôt bien passé pour un concert à Argenteuil. Je pense qu'il a du en voir d'autres. Donc, tous ces rappeurs qui se la jouaient gangsters et qui passaient sur Skyrock avec des concerts financés par Skyrock empêchaient une multitude d'artistes de rap de se produire sur scène. La vie n'est pas un film et on n'est pas dans Menace II Society car les américains, encore une fois, on le port d'armes beaucoup plus accessibles et parfois, ça mitraille sur les campus universitaires ou dans les boîtes de nuit... Puis, quel crime a été commis ? Kery James semble avoir souffert de la disparition de son pote et j'ignore dans quelles conditions mais on n'est pas aux USA ou en Afrique pour autant. Quand certains veulent se dire africains, qu'ils aillent vivre là-bas quelques temps avec des coupures d'électricité et on en reparle. Et s'ils veulent jouer aux américains, qu'ils essayent de bien s'intégrer... Ensuite, c'était du pain béni pour les politiciens qui montraient les rappeurs du doigt afin d'installer des caméras de vidéosurveillance, des bracelets électroniques...  

Il y a une question de BDP & KRS 1 à la fin du clip de Duck down pour laquelle j'ai beaucoup d'estime, même si je comprends rien aux textes de ce rap : "IF YOU'RE A GANGSTER WHAT ARE YOU DOING IN SHOWBUSINESS ?". Dans certains quartiers où j'ai grandi, les délinquants (et parfois les criminels) ne parlaient pas mais agissaient, ils étaient pas dans la communication de leurs méfaits dans les médias. Au contraire, tout devait paraître "normal" et la loi du silence régnait car les dénonciateurs risquaient gros, certains devaient même déménagés ou fuir s'ils balançaient à la police ou payaient pas leurs dettes. Jamais, ils voulaient faire de la publicité pour leurs délits mais il suffisait d'ouvrir les yeux pour voir la drogue et les armes circulés. 

Pour la transition avec KRS ONE, le film Ma 6T va craquer était "marxiste", de tendance révolutionnaire (et oui, encore la révolution...), on voit une femme avec un drapeau rouge avec un enfant et on en revient encore à la propagande révolutionnaire (marxiste)... Cependant, ça peut paraître sympa d'engrainer, après LE DROIT CHEMIN, mais, où sont ils quand quelqu'un perd un enfant ou un parent ? Alors, quand j'avais étudié la traduction du coran ("Ne suivez pas les pas du diable car il est vraiment pour vous, un ennemi déclaré", voir la traduction de la Sourate 2 et notamment les versets 168 et 208 du coran ou encore "Eh bien, combattez les alliés de Diable, car la ruse du Diable est certes, faible" du verset 76 de la sourate 4) et que j'entendais "Mec demande à Dieu de rester vivant" et j'appelle le Diable pour faire couler le sang"", effectivement ça ressemblait aux propos d'une "secte maudite"... Et le plus surprenant, c'est que plusieurs rappeurs ont contribué à m'intéresser à l'islam alors qu'à l'origine je parlais de fausses légendes (voir la copie du texte manuscrit)...

A la fin, je critiquais IAM et NTM que je nomme les "anciens combattants" en déclarant qu'ils ne sont plus "épatants" or, pour moi, c'était une étape indispensable pour croire en moi-même avant de croire en qui que ce soit (en référence à Assassin dans le titre Underground connexion). Alors, certains pourraient le voir de manière négative mais le fan que j'étais avait besoin d'avoir des désillusions et c'est très bien exprimé par (le pharaon) AKHENATON lui-même dans le titre Aux âmes offensés : "Je déteste être présenté comme une possible solution. Moi je fais parti des problèmes que nous avons...". SUPREME NTM qui se disait "indivisible, incorrigible, incorruptible" dans le titre De personne je ne serai la cible disait ensuite :
-  "Tout n'est pas si facile" en se séparant ou en se faisant des clash ; 
- qu'ils avaient été condamné (On est encore là, Pt.2) ;
- puis se contentaient de passer sur Skyrock et ensuite d'avoir une petite émission la nuit.

Et là, j'explique ma vision des choses vers 1998 ou 1999. Comment comprendre cela sans tous les éléments contextuels ?


05 - Ultra underground
    
Ma volonté de casser NTM dans ce titre, c'est que dans l'album intitulé 1993 j'appuie sur la gâchette..., Kool Shen disait dans le titre Qui paiera les dégâts ? "...car je sais que notre pensée peut avoir de l'influence..." mais ils disait également dans cet album "ok, j'arrête net, j'appuie sur la gâchette" (J'appuie sur la gâchette) et quand on ne peut pas demander de l'aide à un grand frère, on peut parfois avoir envie de "tout déconnecter"...  Pour contrebalancer par rapport à cet album, j'avais bien aimé C'est clair, Pt.2... car ça changeait le sens de C'est clair pour les orphelins.

Concernant la citation "Ouais c'est ça reste underground" du groupe IAM, j'ai donné un CD Mes 4 saisons à IAM en 2005 lorsque je les ai interviewé mais il n'y a pas eu de suite et aujourd'hui encore, je suis ou semble être ultra underground. Mais merci à IAM, cela m'a fait plaisir d'avoir quelques minutes d'attention quand j'avais pris l'habitude de me retrouver face à des portes fermées (ce que je vais développer par rapport à mes autres projets artistiques dont certains parlent de la commercialisation très indépendante de mon album Mes 4 saisons, de l'émission Ethique &  Rap FM, de mes études et de mes différents emplois, souvent précaires), ce qui est résumé très brièvement dans mon titre Gangsters et ganstaa

Et c'est dans le titre Ultra Underground que vient le passage du film BOYZ N THE HOOD traduit en français où le type qui ne trouve pas de solution s'énerve chez lui tout seul comme un type qui s'énerve sur un album inédit... Il dit notamment "je vous emmerde" et c'est pas loin de "j't'emmerde"...  

Je ne vais pas répéter ce que j'ai dit par rapport au titre A chacun son tour.    


06 - ADO

Pas d'extrait


07 - Trop de sky

Cette version date de 1999. Au début, j'imite les présentateurs de Skyrock puis j'ai samplé un film érotique X et les cris sont assez bien calés sur la rythmique. Bien évidemment, j'ai fait la musique à partir de micro-samples (bass, chant...). A la fin, on entend un scratch de Koma ("marre de toutes ces conneries" me faisait penser à "raz le bol de toutes ces conneries"...) et de Hulk.

Après, je comparais le sky ou whisky et l'abus de Skyrock pourrait s'avérer dangereux pour la santé mentale.

"Car la radio libre est une supercherie, une fabulation" notamment parce qu'elle a besoin de ressources pour payer le matériel et ses salariés et aussi parce qu'elle doit demander l'autorisation au CSA d'émettre. Comment une radio fonctionne sans publicités ? J'ai travaillé à Radio Enghien IDFM et cette radio fonctionnait principalement avec des subventions donc ne se souciait pas trop d'avoir des auditeurs mais permettait à des jeunes d'apprendre le travail en radio. Radio Courtoisie (et je crois radio Libertaire mais à vérifier) était une radio beaucoup libre ("dorénavant indépendant...") que Skyrock car elle n'était pas tributaire de la publicité. Respect à Radio Courtoisie (hommage à Serge de Beketch) que je préférais entendre dans les embouteillages à Paris plutôt que 20 fois les mêmes titres d'une playlist dans une même journée. Respect à Radio Nova pour la diversité culturelle. Radio Courtoisie et Radio Nova... et oui, je suis ouvert d'esprit et je déteste les petites cases. 

"Ca fait peur de savoir que certains se prennent pour des Juifs, ignorent tout de l'essentiel, sortent des discours abusifs. La Thora, j'essaye de la respecter alors fermes là !". Donc, avant de parler d'antisémitisme, il faut savoir faire la différence entre un juif et un Juif. Une simple majuscule et le sens peut varier énormément comme avec le mot justice. Es tu certain de connaître tes ancêtres et tes origines ? Tu as bien de la chance si tel est le cas. Ou sinon, tu veux la panoplie pour faire partie du club ? Au moins, le juif religieux qui essaye de se baser sur ses livres semble plus sérieux à mes yeux, même si je ne suis pas monothéiste et que j'ai de sérieux doutes sur la Thora et autres textes du judaïsme. Mais je vais pas étudier l'hébreux, j'ai pas le temps. 

Mon texte semble violent... En plus, j'avais pas spécialement envie de le diffuser mais si ça avait été possible, pourquoi pas en le retravaillant. Encore un inédit pour ceux qui veulent débattre avec Moïse, Jésus, Mohammed, Marx... mais qui ont peur du débat ou de la discussion lors du vivant de la personne !

Ce titre a été diffusé sur Radio Enghien IDFM le 25/04/2007.


08 - Le pirate

J'ai composé la musique à partir de 4 samples il y a environ 20 ans. Ce titre inédit, même en extrait, n'avait pas vocation à être publié. Pour résumer l'idée, je dis être un pirate parce qu'à l'époque je copiais quelques disques car certains artistes faisaient un ou deux bons titres, qu'ils mettaient bien en avant, et puis faisaient 10 titres complètement pourris. Quand les disques coutaient 120 francs et que je ne travaillais pas, c'était difficile de s'en procurer surtout qu'au fur et à mesure, les disquaires disparaissaient et qu'on ignorait ce que contenaient les vinyles et les CD's. Après la FNAC et certains magasins de disques ont mis des bornes mais pas pour tous les disques. Fallait il se fier aux pochettes ? Certaines pochettes étaient super bien travaillées mais la musique était de mauvaise qualité et d'autres pochettes étaient médiocres mais il y avait de la qualité musicale. En réalité, j'ai pas beaucoup copié de disques mais j'en ai acheté beaucoup qui parfois me servaient pour avoir des batteries ou des sets de batterie et savoir quelles étaient les tendances aussi. Puis, en 1998, je commençais à travailler à l'usine et j'avais rencontré un travailleur qui gagnait pas loin du smic après plus de 10 ans de boîte. Se pose alors la question de la valeur du travail. Comment peut on estimer qu'un soudeur dans une usine mérite largement moins qu'un footballeur ? Le footballeur en division 1 et le rappeur superstar, sans tous les travailleurs, il dort dans la rue avec son ballon ou son micro à la con ? Se pose donc la question de la véritable valeur du travail. Ce sont donc les mass medias qui influent sur la valeur du travail or, au niveau de l'utilité quotidienne, un rappeur ne mérite pas en général de gagner plus qu'un charpentier ou un boulanger. Donc, comme Jean-Luc Mélenchon, je suis favorable à une rémunération maximale afin de mieux répartir les richesses et j'ai de l'estime pour Alexis Corbière. Je suis contre le star système et sa conséquence qu'est l'idolâtrie. En plus de cela, les labels refusaient de me produire mais je devais payer leurs disques ? Mais qui s'inspire de qui ?          


09 - 30 millions d'amis

Pas d'extrait. J'ai composé entièrement la musique mais il y a un sample d'un chant et un scratch. Ce texte est une fiction s'inspirant surtout de l'histoire de la vie de Louis XIV et de celle de François Mitterrand car étrangement, plus on a de pouvoir et d'argent, plus on a de "amis". Par contre, les pauvres n'ont pas beaucoup d'amis, question de rentabilité dans les contacts ? Ce pauvre te fait perdre du temps et de l'argent, il n'est pas recommandable si tu veux t'épanouir dans le futur, hein ? Et quand certains atteignent environ "30 millions d'amis", certaines riches traitent les gens comme des animaux, peut être parce qu'ils sont lassés d'avoir des hypocrites autour d'eux. Je crois même savoir que François Mitterrand aimait avoir parfois un peu de rébellion. L'intérêt de ne pas être riche, c'est qu'on ne se fait pas trop d'illusions sur la nature humaine, à en devenir misanthrope ou presque quand on est seul. Mais je ne suis pas riche et je n'ai pas 30 millions d'amis car encore une fois, il s'agit d'une fiction.   


10 - Le misanthrope

Ce texte est une fiction et n'avait pas vocation à être publié même en partie. J'ai composé la musique en utilisant le sample d'une flûte, d'un sax et de violons. C'est moi qui chante au refrain. Et le coût de pression au producteur vers la fin... il est fictif parce que c'est moi qui faisait la musique et le mixage, qui faisait les chants et le rap mais je jouais le rôle du personnage misanthrope. Plus il y avait de concurrence, plus il fallait trouver des idées novatrices pour éviter de ressembler aux 100 autres disques. Quand il y a trop de disques, il est nécessaire d'attirer l'attention d'une manière ou d'une autre ou sinon il faut un budget promotionnel énorme qui n'était pas dans mes capacités. Dans l'économie réelle, pas celle que vous imaginez, il faut avoir un minimum le sens des affaires pour comprendre qu'un produit doit se démarquer quand l'offre est abondante. Et j'aime bien cette phrase dégueulasse, "je suis misanthrope car trop d'hommes sont des blattes" car si l'on considère l'humanisme au regard de l'histoire sanguinaire et cruelle de l'humanité, je préfère être misanthrope. Non, je ne veux pas être adorer par des gens que je ne connais pas, je n'en vois même pas l'intérêt. Je suis pas une star, je ne rêve pas d'être une star et j'emmerde le star système. Après si le star système me permet d'obtenir certaines choses, je vais pas dire non mais je préfère rester moi-même. Pour moi, le plus important, c'est de vivre ma vie, fonder une famille, pouvoir subvenir à mes besoins et si pour cela je dois vous sortir des horreurs, ça ne me pose aucun problème éthique car ce ne sont que des mots, pas des actes. C'est ma vision du business. Les mots, c'est de la merde, c'est trop facile de jongler avec, notamment avec toutes les définitions et tous les dictionnaires. Pour accorder de l'importance aux mots, il faut déjà avoir un sens de l'organisation et c'est pas avec le fonctionnement actuel de l'Académie Française que je vais changer d'opinion.                 


11 - Ouf !

J'ai composé la musique à partir de samples et de sons de synthétiseurs. Ce texte est une fiction. "Le collège m'a rendu fou, fou, fou" en référence à un dessin animé. Le mot fou était employé dans Astérix, par Benny B, par Johnny Hallyday... Ils banalisent la notion de "fou" puis après veulent interner dans la réalité pour des "propos incohérents". Est ce que Ol Dirty Bastard a été interné après son clip avec Busta Rhymes ? Si vous accordez de l'importance aux mots, comment expliquez vous que les mots fou, facho, raciste... soient banalisés ? Mettez de l'ordre dans votre langage avant de vouloir vous baser sur les mots. Je suis un ouf parce que la langue française est une langue de tarés et que la France est une terre d'asile. Si j'avais du temps à perdre, je ferai le démontage de la langue française dans un livre de 500 pages. Je ne suis pas payé pour cela alors, je le fais pas. Pour l'anecdote, ce texte m'a en partie été inspiré après avoir entendu Jusqu'au bout de la nuit de LAMIFA dans COOL SESSIONS 2 dont je cite un passage. Quand j'ai entendu ce titre, j'ai rigolé, j'ai dit ce sont des ouf et hop, j'avais le titre et j'ai raconté des conneries comme le fait de faire des pompes à 4h du matin sur la voie ferrée (je ne l'ai jamais fait dans la réalité). "Que la force soit avec toi", ça provient de Star War et n'entendent ils pas des voix dans Star War ? C'est ouf, non ? Mais comme il y a de nombreuses énigmes dans plein de mes textes, je cites Champollion, ce qui nous renvoie en partie la Révolution ou à Napoléon... C'est à en perdre la tête !        


12 - Outro

Pas d'extrait


13 - Zombis (première version) 

Ce texte est une fiction. J'ai composé la musique à partir d'un sample d'un chant. C'est un rap dans le même état d'esprit que le titre Thriller de Michael JACKSON mais je me moque indirectement des racailles qui trainaient dans certaines stations de métro ou dans des gares. Mais toute cette histoire est inventée. Je jouais encore un personnage. 


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Donc, j'ai joué beaucoup de personnages, parce que cela me plaisait mais aussi pour tenter de gagner de l'argent, puisque le secteur privé et le secteur public ne voulaient pas de moi. Et hop, pourquoi des guillemets ?   


Texte modifié le 23/08/2018     

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