Comme d’habitude, j’ai travaillé sur ce nouvel album en travaillant d'abord sur quelques titres, comme par exemple OK, J’VAIS A L’EGLISE (enregistré en décembre 2024), avant de trouver le lien commun avec l’ensemble du projet qui était en préparation. A l’origine de ce projet, je faisais de la musique avec un groupe de reggae, ce qui aurait pu permettre de proposer quelque chose de très différent mais les aléas de la vie ont fait que j’en suis revenu à préparer ce nouvel album comme j’ai tendance à le faire. Aussi, il m’est apparu très vite que ma façon de travailler était “old school” et le nom de l’album semblait être une évidence après avoir fait le titre OLD SCHOOL dans lequel j’ai utilisé un morceau de How to survive in South Central de Ice Cube, titre qui apparaissait dans la première K7 de rap en ma possession, il y a de cela environ 35 ans…
Après avoir fait le titre OLD SCHOOL et avoir trouvé le thème de l’album, je voulais faire une introduction en référence au film BOYZ N THE HOOD et il m’a semblé logique d'utiliser un son que j'avais découvert sur la K7 audio de la B.O de ce film. A la musique de Black On Black Crime de Stanlay Clarke, j’ai ajouté la musique principale utilisée dans le film BOYZ N THE HOOD (qui apparait notamment lors de la scène finale) en y ajoutant quelques sons de synthé, comme par exemple une rythmique.
Au niveau du texte, après avoir précisé qu'il s'agissait de mon 17ème album (avec mon pseudonyme Exlimes), j’ai cité la plupart des titres qui font partie de cet album et c’est pour cette raison que ce rap a été enregistré en dernier. Par rapport au contenu, c’est une forme de résumé de cet album commencé en novembre 2024 et terminé en juin 2025.
Comme indiqué en introduction, c’est après avoir trouvé le lien commun entre plusieurs titres, que j’ai composé ou mixé la musique du titre OLD SCHOOL. Si je connaissais la majorité des sons utilisés pour créer l’instrumental, je ne connaissais pas le titre Dance Floor de ZAPP & Roger. La musique est un mélange de micro-samples ou d’extraits dans lequel on entend du vocoder or, parfois, j'éprouvais quelques difficultés à faire fonctionner mes machines ou mes logiciels… J’aurais voulu ajouter du Georges Clinton ou du Funk Parliament mais j’avais déjà poussé les machines que j’utilisais à rude épreuve. Bien évidemment, j’ai voulu faire le lien entre le rap et la funk comme avec le titre Ambianceur.
Par rapport au texte, je voulais montrer la difficulté de faire du son comme à l’ancienne et c’est pourtant pas de la soul ou du funk que j’ai réalisé ou encore du jazz ou de la musique classique. J'évoque notamment les problèmes que j'ai rencontré pour travailler avec des musiciens et le fait que je ne sais pas jouer de la plupart des instruments de musique. Il y a beaucoup de références aux raps des années 90 dans le texte que j’ai rédigé mais aussi quelques références à la variété.
A l’origine, j’ai écrit le rap en partant d’une composition réalisée par un groupe de reggae que je fréquentais mais qui ne faisait pas que du reggae. Ce texte était basé sur le titre Mettre de l’ambiance apparaissant dans l’album Autocensure. Malgré ma volonté de donner une dimension plus musicale à mon nouveau projet, je n’avais pas l’accord du groupe pour diffuser le titre Ambianceur (version funk) et j’ai du choisir de partir sur un sample ou des extraits de funk. En effet, je parle parfois d’extraits plutôt que de samples car ce sont plusieurs extraits du titre de Good Times de Chic que j’ai utilisé pour permettre à la musique de contenir des variantes, ce qui n’est pas le cas avec un sample basique. Par rapport à mon historique, j’avais utilisé cette musique lorsque je débutais dans le rap et qu’il n’y avait pas d’instrus rap et il était possible de boucler une partie de cette musique à partir de platines. Aux extraits utilisés, j’ai ajouté des sons de synthétiseur comme au refrain, à la fin ou lorsque je rap (réf. à Snoop Dogg ou George Clinton)
Au niveau du texte, je voulais un rap qui se chante facilement sur scène et dont le refrain était facile à chanter, notamment pour le public… Sans vouloir choquer, j'évoque le fait que je me retrouve souvent dans l’obligation de prendre des initiatives pour sortir de la routine ou de l’immobilisme ambiant. Si certains ignorent leur raison d’être, en ce qui me concerne, j’ai souvent l’impression que je suis un peu poussé à sortir des sentiers battus pour faire bouger les choses.
Enregistrement et mixage effectués le 2 janvier 2025
Diffusé le 3 janvier 2025
Musicalement, j’ai trouvé intéressant de sampler deux chansons de Edith PIAF en donnant l’impression qu’il ne s’agissait que d’un seul sample et de mettre, notamment, la rythmique de Dealer Pour Survivre de Expression Direkt (apparaissant dans la B.O. du film La Haine) et ce par rapport au mix de Cut Killer apparaissant dans une séquence du film La Haine). J’ai ajouté une autre rythmique (pour donner un effet accélérateur) ainsi que des sons de synthétiseur comme par exemple pour la musique du refrain.
Au niveau du style, je voulais faire quelque chose d’assez chanté. Ceci contraste avec le texte rédigé dans lequel je critique les évolutions de la société comme les excès en matière de numérisation, de dématérialisation ou encore par rapport à la construction de l’Union Européenne ainsi que certains phénomènes de ghettoïsation ou d’exclusion pouvant rendre moins attractif ou moins utile la Capitale de France ou encore la Capitale de la Région Île de France.
Clip Tourné entre le 6 juin (93) et le 10 juin 2025 (83)
Montage et diffusion du clip le 20 juin 2025
Comme pour le titre Ambianceur, j’avais écrit le texte en partant d’une composition du groupe de reggae que je fréquentais. Hélas, le groupe ne souhaitait pas être associé à mon travail artistique ou à mon historique, semble t-il. J’ai donc décidé de reprendre le texte et de faire une musique en partant de musiques qui font le mélange entre rap et reggae, en l’occurence Temple de Fugees et Oh Yeah de Foxy Brown. Si le titre, peu connu, Temple de Fugees fait penser à la Old School car il apparaît sur leur premier album, très peu médiatisé, le titre de Foxy Brown est sorti bien après. Cependant, j’avais connu l’artiste Foxy Brown en regardant Rapline… Aux sons utilisés, j’ai ajouté des sons de synthé comme le piano ou des éléments rythmiques. J’ai également utilisé un sample de I Want’a Do Something Freaky To You de Leon Haywood (en y ajoutant des effets), musique que j’avais découvert par le biais du titre Nuthin’ But A “G” Thang de Dr Dre feat. Snoop Dogg. J'ai rejoué le "violon" au synthétiseur par dessus ce sample
Concernant le texte, je reproche le manque d’initiatives de beaucoup de gens alors que quelques personnes de mon entourage sont souvent sollicitées. J’ai aussi le sentiment qu’on attend trop de moi or, ce n’est pas tout à fait l’idée que je me fais de la démocratie ou de la République… Par rapport à l’album Old School, les chanteurs ou rappeurs dont je me suis inspiré musicalement sont aussi souvent les mêmes que j’ai samplé dans d’autres albums mais c’est volontairement que j’ai fait ce choix.
Au niveau du style, comme j’avais écrit initialement le texte pour faire du reggae avec le groupe que je fréquentais, j’ai voulu gardé le style reggae mais j’ai ajouté un petit couplet de rap de 8 mesures.
Puis, quelques mois plus tard, l’occasion m’était donné de tourner des séquences du clip au studio où l’on répétait avec le groupe de reggae ainsi que dans une maison située dans le Var. J’ai trouvé que le côté noir et blanc de certains séquences allait bien avec le côté coloré d’autres séquences.
Au niveau musical, je fais référence au début du titre LET ME IN à A Roller Skating Jam Named “Saturdays” du groupe De La Soul en utilisant la musique de Instant Funk, celle-ci permettant de faire la transition entre des titres plus chantés avec des titres davantage raps. Pour l’historique, lorsque j’ai entendu certains titres de raps, j’avais l’impression que certains DJ’s utilisaient les mêmes samples pour faire leurs versions instrumentales. Beaucoup de samples utilisés par De La Soul ont ensuite été utilisé par plusieurs rappeurs et notamment par le groupe Wu-Tang Clan. Ce n’est que récemment que j’ai découvert, en consultant le site internet www.wosampled.com, que le titre Tramp de Lowell Fulsom avait/aurait été utilisé par De La Soul, Cypress Hill, Wu-Tang Clan ou encore Redman, Ice-Cube… ou encore Prince. Par rapport à la réalisation de l’instru, j’ai donc voulu faire le lien entre plusieurs de ces morceaux.
Au niveau du style, les couplets sont très raps et la façon de chanter le refrain fait penser à I Wanna Get High de Cypress Hill.
Concernant le texte, il s’agit d’une critique de la Société dans laquelle, malgré les évolutions par rapport aux Covid-19, certaines personnes, pour des raisons faussement économiques la plupart du temps, préconisent le confinement ou l’isolement des personnes pauvres ou vulnérables. En effet, c’est souvent pour des raisons budgétaires qu’il serait préférable de rester chez soi au lieu d’aller au restaurant, d’aller au cinéma… or, je préfère préciser que je ne souhaite pas patienter sans motif valable, même s'il n'est pas toujours possible d'avoir ce que l'on souhaite.
Sur le plan musical, j’ai trouvé cela amusant de sampler Big Bisous de Carlos (en ajoutant quelques effets sonores) avant de mettre des samples sonnant davantage hip hop à l’ancienne, provenant de vinyles de samples que j’utilisais dans les années 90. A ces samples, j’ai une nouvelle fois ajouté la voix de Mahalia Jackson que j’ai souvent scratché.
Pour la musique (Big Bisous) comme pour l’écriture, j’ai voulu aller à l’encontre d’un Wild Wild où "un tout petit bisou" serait digne d’une fiction américaine. Hélas, j'ai remarqué depuis plusieurs années que des gens voulais s'approcher de moi sans pourtant devenir des proches. J'ai aussi remarqué qu'il serait plus facile de rencontrer et de discuter avec des personnes dans des endroits quasi désertiques qu'au milieu des foules... Si tel serait le cas, qu'est ce que l'amour et la spontanéité ?
Pour faire suite aux commentaires concernant le titre LET ME IN, j’avais remarqué très tôt que 2Pac, dans Me Against The World utilisait le même sample que A Tribe Called Quest dans Lyrics to Go. Sans évoquer le contenu de ces deux raps, le style est plutôt tranquille. Voulant initialement développer le thème (MOI) CONTRE LE MONDE ENTIER ?, j’ai donc samplé Inside My Love de Minnie Riperton puis j’ai ajouté la voix d’Adolf Hitler au refrain. Malgré l'apparente simplicité de la musique du fait d’un sample de 2 mesures, j’ai rencontré beaucoup de difficultés pour caler la rythmique car plusieurs de mes machines et logiciels se montraient capricieux, notamment par rapport au calcul précis des BPM. Pour quelle raison alors que les medias ont constamment utilisé des extraits des discours d’Adolf Hitler quand d’autres ont joué du 2Pac ???
Concernant le texte, j’ai choisi de parler du thème de la haine. Après avoir fait référence au film de Matthieu Kassovizt, j’ai voulu évoquer la haine pour quelques personnes puis en faveur d’un ou de plusieurs groupe(s), notamment ethnique(s) et pourquoi pas terminer par la misanthropie. Pour se construire et cesser de vouloir vivre dans le monde des Bisounours, faut-il nécessairement en arriver à lutter contre le monde entier ? En effet, par désir d’actions ou de passions, des énergies contradictoires souhaitent constamment nous pousser à la haine de voisins, de collègues, de policiers, de races… puis quand cela débouche sur une incohérence totale, difficile de ne pas devenir misanthrope. Le problème n’est donc pas d’avoir la haine mais de savoir vers qui elle se tourne et quelles sont ces véritables motivations. La haine ? Quelle haine ?
Sauf à la fin, l’instru utilise principalement de nombreux extraits de la version instrumentale de Can’t Truss It de Public Enemy même si j’ai ajouté quelques scratchs et quelques coupures ou effets. J’ai aussi ajouté deux extraits de I de Public Enemy. A la fin de l’instru, on peut trouver plusieurs extraits de Public Enemy et de NTM. L’idée de l’instru était de rapper comme je faisais lorsque je rappais sur des faces B, à une période où il était difficile de trouver des musiques ou des rythmiques hip hop.
Concernant le texte, il s’agit d’une critique du rap et du clip de Can’t Truss It mais surtout des deux traductions que j’avais lu à l’époque, l’une émanant de Rapline sur M6 et l’autre de J.F. VEBERSCHLAG (Sous-titrage : Boulevard des Productions) diffusée sur ARTE. Suite à la lecture de cette dernière traduction, j’avais considéré que le groupe Public Enemy était un groupe raciste incitant à avoir une opinion racialiste. Cependant, l’autre traduction ne racontait pas du tout la même chose. Alors, quand j’ai voulu en faire moi-même la traduction, j’ai vu l’importance des barrières linguistiques notamment quand l’anglais utilisé n’est pas académique.
- Darklest Light de The Lafayette Afro Rock Band...
Enregistrement effectué le 07 mai2025
Mixage et diffusion le 6 juin 2025
Puisque l’album se nommait Old School, j’ai voulu utiliser le saxophone utilisé par Public Enemy dans l’album It Takes a Nation of Millions to Hold Us Back, sample que j’avais utilisé dans le titre Le Somnifère (ou Le Somnifère remix) apparaissant dans “l’album” Elimine les nazes du groupe Le Syndicat. Lorsque j’ai sorti l’album Mes 4 saisons, j’avais utilisé une toute petite partie de ce sample pour le titre 1. Aussi, quand j’ai écrit le texte L’IRONIE à Eaubonne, je l’ai fait en utilisant la version instrumentale du remix de Rump Shaker. Par la suite, j’ai voulu associer la musique de Wreckx-N-Effect à celle du titre 1.
Concernant le texte, j’utilise de nombreuses obligations et recommandations qu’on peut lire ou entendre assez souvent et qui nous pousseraient à devenir meilleurs au quotidien. Cependant, si l’on additionne ces “règles” et ces incitations, en plus de toutes les lois applicables dans la pratique, ce qui interroge sur l’intérêt des théories juridiques, la création d’un nouvel homme devenant un super héros sauvant la planète ou d’un messie sauvons le monde de ses péchés est-il un concept exagéré ? Si, face à cette volonté collective inavouée mais qu’on retrouve dans de nombreuses croyances attendant un homme ou un Dieu venant les délivrer, il ne serait même pas permis d’utiliser l’ironie au motif que les mots auraient une grande importance alors que serait il permis de faire, d’écrire ou de dire pour lutter contre toutes ces dérives ? Et puis, il y a ce qu’il est possible de faire et ce qui ne l’est pas comme quand je n’arrivais pas scratcher avec ma platine à la fin du morceau…
Concernant la musique, j’avais déjà samplé Les Petits Chanteurs à La Croix de Bois Chantent Noël car je trouve de nombreux passages plutôt mélodieux même si, le plupart du temps, je ne comprends pas ce qu’ils chantent. Comme le titre de ce rap était OK, J’VAIS A L’EGLISE, il me semblait logique de sampler cet extrait de Bébé Dieu. En plus d’un micro-sample scratché, j’ai donc créé une rythmique, ajouté une bass et de l’orgue avec mes synthétiseurs. .
Concernant le texte, cela va dans le même sens que la thématique utilisée dans le titre L’IRONIE. En effet, s’il faudrait s’efforcer constamment d’être un homme meilleur, pourquoi ne pas aller directement vers des religieux, surtout qu’ils pourraient offrir des repas, un logement… Certains évoquent des problèmes écologiques et on nous incite à faire des économies d’énergie alors qu’en réalité, ils nous incitent à être pauvres (“Heureux les pauvres…”) tout en allumant des cierges, si possible en les payant. Or, un rabbin, un curé ou un imam n’est-il pas nourri, logé et pourquoi pas payé pour faire “ses enseignements ancestraux” dans une société de plus en plus dématérialisée ?
Musicalement et pour des raisons techniques, j’ai samplé deux passages de la version instrumentale de Paparazzide Xzibit. J’ai ensuite ajouté une rythmique en provenance de mon synthétiseur faisant penser à la chanson Keep On Movin’ de Soul II Soul (groupe “utilisant” aussi un synthétiseur de marque Yamaha dans le clip Back To Life). Là aussi, j’ai rencontré des problèmes avec le calage et la précision des BPM. Puis, j’ai ajouté des sons de synthétiseurs comme des cymbales, des pizzicato… pour bien montrer la différence, à la fin, avec la qualité des sons des instruments de musique dans la musique classique (et notamment dans Pavane).
Concernant le texte, voici le refrain : “Quoi que je fasse, ça ne passe pas inaperçu alors que je n’ai pas une envergure extra-large. Quoi que je fasse, ça ne passe pas inaperçu un peu comme si j’étais une star suivi par des paparazzis”. Je pense que ce refrain résume assez bien les couplets au sujet des CV, des rollers, des chaussures, des sacs plastiques, des roues de secours, de la pelouse, des petits ballons, la natation…
Au tout début du fondement du groupe Les Parias (après Le Syndicat), on avait fait un concert dans le 13ème arrondissement de Paris. C’est au moment de ce concert que Da Cobaye avait lâché un couplet de rap dans lequel il disait “Donc viens, viens au maudit monde te faire exploiter ou rejoins Les Parias et son armée déployée” et cela sur un sample de Hell On Earth de Mobb Deep. Donc, toute la version instrumentale a été travaillé à partir du sample de Kobayashi. Lorsque j’ai voulu rapper QUELLE PIETE ?, j’ai voulu savoir comment Mobb Deep avait réussi à faire deux de ces instrus et quels éléments ils avaient utilisés. Après avoir calé les sons, j’ai ajouté une rythmique pour donner une accélération au niveau des charlestons. Comme le film 8 miles m’avait marqué, j’ai fait le lien entre deux instrus de Mobb Deep et des apparitions de Eminem dans ce film. Enfin, j’ai fait un passage avec du beat box (de 3mn à 3mn44) et du sifflement.
Concernant le texte, j’ai repris, du rap Lettres de motiv' du groupe Les Parias, un couplet entier (ou presque) de Khan et quelques passages de l’1SangC. Concernant le contenu, cela parle de l’importance relative des diplômes et du travail pour s’insérer dans la Société. Quel est le poids des mots quand la qualification professionnelle semblerait secondaire dans de nombreux secteurs ?
Il y avait beaucoup d’artistes et de musiques que je voulais sampler et je n’exclus pas de faire un volume 2 dans l’avenir mais il fallait faire un choix. Voulant faire un titre sur l’alimentation, j’ai décidé d’utiliser la même musique que la publicité Uber Eats, musique que j’avais en partie connue lorsque Minister Amer avait sorti son maxi TRAÎTRES. A l’époque je me demandais comment des mecs de Sarcelles avaient réussi à faire une musique comme celle qu’on entend dans Le Droit Chemin. Cependant, l’instru de PARLONS BOUFFE est divisée en 3 parties. Au niveau musical, la première partie fait principalement référence au film Le Soleil Vert/Soylent Green quand la deuxième partie fait principalement référence au film L’aile ou la cuisse. C’est dans la troisième partie (où se trouve le refrain) qu’on trouve des extraits de l’instru Le Droit Chemin du Ministère Amer.
Musicalement, pour la première partie, j’ai mis un extrait de la musique du film Soylent Green (au début et à la fin de cette partie). J’ai rejoué la musique de ce passage et j’ai ajouté une rythmique que j’ai composé. Pour la deuxième partie, j’ai samplé la musique de L’aile ou la Cuisse que j’ai coupé durant une bonne partie du couplet avant d’y ajouter une rythmique hip hop. Dans la troisième partie, j’ai principalement utilisé l’instru du Minister Amer mais j’ai ajouté des passages de PacMan ainsi que des extraits de publicité. Durant l’ensemble des musiques, on entend des passages de films… : L’aile ou la cuisse, Le Pari, Le Soleil Vert/Soleynt Green, Jurassic Parc...
Concernant le texte, le champ lexical employé concerne l’alimentation et pose le problème de “bien s’exprimer”. N’est-il pas fréquent, en effet, de donner des noms d’animaux, de fruits, de légumes, de fleurs… à des personnes ou des situations ? La fiction du Soleil Vert/Solylent Green ne correspond à celle de l’Aile ou la Cuisse ou encore à celle du Pari ou de Jurassic Parc même si le lien entre toutes ces fictions est la recherche du profit… Comment choisir le Droit Chemin quand on ignore “qu’est ce qu’on mange, ce soir ?”. Et pour résumé, le refrain du titre Parlons Bouffe est donc : “Parlons peu, parlons bien… parlons bouffe ! Qu’est ce qu’on mange, ce soir ? Avec l’ESB, qui est devenu ouf : vouloir un langage châtié dans les abattoirs… ? “Parlons peu, parlons bien… parlons bouffe ! Qu’est ce qu’on mange, ce soir ? L’important est de savoir, le savoir. Le savoir est une arme maintenant je…”. Et pour conclure, “c’est la 25eme image, choisis bien ton personnage”.
15 - OUTRO
Composée du au 06 au 22/06/2025
(inspirée du film BOYZ N THE HOOD)
Concernant la dernière chanson de cet album, il n’y a aucun sample mais je me suis fortement inspiré de la musique de Boyz N The Hood pour faire cette composition au synthétiseur. Je voulais, par ce biais, montré la différence entre une musique comportant des samples ou des extraits et une autre faite uniquement avec mes synthétiseurs…